Vamhi de Kercyan 

Pouvoir et Armes

Hinangole : Télékinésie 

Vamhi est capable d’interagir avec son environnement proche par la pensée, de manipuler ou soulever des objets plus ou moins lourds. Ses performances dépendent surtout de la durée, du poids, ou de la complexité de la manipulation : soulever par exemple une pomme dans la durée ne lui demandera que bien peu d’effort, alors que soulever un autre être humain lui demandera une concentration complète, et ne pourra durer qu’une ou deux minutes. Une trop forte utilisation de sa télékinésie, ou trop fréquente, peut lui causer des maux de têtes qui l’empêche d’utiliser de nouveau ce pouvoir, avant de se reposer.

Armes :

• Vamhi à appris à se battre avec une rapière durant son adolescence, via le maître d’arme de sa famille. Elle à par la suite développé cette maîtrise lors de sa vie de Lendas, et d'aventurière. Il s’agit de son arme principale, qu’elle utilise avec finesse et agilité.

• En s’aventurant dans le monde extérieur, Vahmi s’est retrouvé face à une dure réalité : une rapière ne fait pas tout. Elle à donc appris, via des chasseurs Lendas, à utiliser un arc. De fait, dès qu’elle part en mission ou en expédition, elle s’équipe souvent d’un arc, en supplément de sa fidèle rapière.

Biographie :

La maison de Kercyan est connue dans la Terres des Hommes pour son titre de Comte de Cerulis, une ville portuaire de taille moyenne, située dans le duché de Cirdan. Les Kercyan y possèdent un chantier naval, qui travaille directement pour le compte du Duc, construisant certains des navires de la flotte ducale. 

Vamhi est née dans le château de Valcastel, fille du Comte et de la Comtesse de Cerulis. Troisième enfant d’une fratrie de quatre, Vamhi est entouré de frères, deux plus âgés et un benjamin. De fait, la jeune loutre apprit rapidement à s’affirmer, se forgeant un fort caractère pour tenir tête à ses frères, et n’entrant de fait pas dans le moule classique de la jeune noble. 

Dès son plus jeune âge, elle s’intéressa à pleins de sujets que ses parents ne jugeaient pas prioritaires : Par exemple, elle observa discrètement et avec avidité les cours d’armes auxquels ses frères étaient assignés, si bien que le maître d’arme, amusé par le caractère de Vahmi, décida de lui apprendre quelques bases du duel à la rapière, dans le plus grand secret. Alors qu’elle entrait dans l’adolescence, elle fit s’envoler par télékinésie, sur un accès de colère, une soupière qui renversa son contenu dans toute la cuisine, à la surprise générale du personnel de maison. Elle s’intéressa aussitôt de fait à la magie, ses parents faisant venir régulièrement un archiviste mage depuis Lumérill, pour lui enseigner les rudiments…Et éviter qu’elle ne perturbe davantage le travail des domestiques. Elle se passionna aussi pour la musique et les arts bardiques, se retrouvant les yeux écarquillés devant la prestation de ménestrel amenés au château lors d’un festival, et décida d’apprendre à jouer du luth et de la flûte, au grand regret des oreilles de ses parents.

En dehors de ça, son éducation était celle que l’on attendait d’une future membre de famille comtale : Lecture, écriture, littérature, histoire, géographie, religions… Elle devait faire la fierté de la maison de Kercyan, dans les années à venir. Elle se devait aussi d’être un futur bon parti, car nul doute qu’elle ne serait au cœur d’une alliance avec une autre famille noble locale. 

Mais, curieuse, aventureuse, et libre comme l’air, la jeune Vamhi, du haut de ses seize ans, n’appréciait guère l’idée de finir dans une belle robe, coincée dans un autre château, auprès d’un homme et d’une famille qu’elle ne connaîtrait que peu. Ses frères étaient destinés à des choses bien plus enviables, à ses yeux : L'aîné devait reprendre le titre de Comte et les affaires familiales ; Le second s’était engagé dans l’armée royale et briguait un grade d’officier ; le benjamin envisageait de rejoindre les Veilleurs. 

Alors, sur un coup de tête, alors qu’elle devait partir le lendemain rencontrer un jeune homme fils d’un Comte voisin, Vamhi paqueta quelques affaires, sa fidèle rapière, et partit à cheval sur les routes du royaume. Elle laissa une lettre à sa famille, dans laquelle elle expliquait sa vision des choses, et espérait qu’elle ne leur en voudrait pas trop.

Elle se heurta rapidement à la réalité : vivre à l’extérieur, loin du château et de la vie tranquille comtale, était bien plus complexe et dangereux. Elle décida donc une caravane de Lendas, de passage, cachant son identité derrière un pseudonyme : Sukira.

Pendant huit ans, Vamhi se camoufla donc parmi cette caravane Lendas, adoptant un style de vie nomade. Durant toute cette période, les Lendas refirent son éducation, lui apprenant à vivre sur les routes, à survivre, à utiliser magie et armes. Bien sûr, les premières années furent plutôt compliquées, et le naturel revint vite au galop : Vamhi retrouvait rapidement sa stature et son attitude nobiliaire, même si elle faisait tous les efforts du monde pour paraître plus naturelle. Mais, jamais elle ne regretta son choix, évitant même la région de Cerulis quand c'était possible. 

Elle se perfectionna également dans la maîtrise des instruments, se prenant de passion pour les récits et chants des nombreuses bardes qu’elle pouvait croiser, trouvant satisfaction à voir les gens apprécier les quelques airs qu’elle pouvait jouer avec son luth, ou écouter avec intérêt les quelques histoires qu’elle transmettait. 

Quelques semaines après ses vingt-quatre ans, la caravane Lendas dont elle faisait partie connut un sort plutôt dramatique : Alors qu’ils étaient dans le sud de Lumérill, une incursion ambélienne croisa la route de la caravane. Pris au dépourvu, une partie de la troupe périt sous l’assaut des créatures reptiliennes, et dans la plus grande panique, le restant de la caravane se dispersa dans la campagne, poursuivi par des ambéliens avides de sang. Vamhi prit la fuite dans un premier temps, accompagnant un petit groupe, avant de se retrouver confronté à deux ambéliens qui les avaient rattrapés. Elle n’était pas de poids pour affronter de tels brutes, et après avoir subi de lourdes blessures, perdit connaissance.

Elle se réveilla dans les faubourgs de Lumérill, dans la maison d’un menuisier, dont le fils avait retrouvé Vamhi inconsciente, et l’avait amené jusque là pour la soigner. Reconnaissante, la loutre n’avait toutefois pas les moyens de rembourser cette famille pour les soins prodigués : En quête d’argent, et ne pouvant pas faire de gros efforts physique, la loutre se lança dans une carrière de barde, se produisant d’abord dans les établissements des faubourgs, avant d’assez se distinguer pour gagner ses entrées dans le centre-ville. Une fois en meilleure santé, elle accepta également quelques missions de mercenariat, participant à la chasse de monstres ou de bandits, dans les alentours de la capitale. 

Si bien que rapidement, son nom d’emprunt commençait à se faire connaître de certains cercles. Jusqu'au soir, ou alors qu’elle se produisait dans une taverne du quartier commerçant, un jeune humain, soigneusement habillé, l’invita à faire une prestation le lendemain dans un certain salon de thé. Elle ignorait qu’il s’agissait du repaire d’une fameuse reine, pour laquelle Vamhi joua une bonne partie de la soirée, instaurant une ambiance paisible, entrecoupé de quelques récits provenant des Contrées Oubliées, dont elle avait entendu parler durant son séjour chez les Lendas.

Quelle ne fut pas sa surprise, de retrouver une lettre au pied de sa porte, le lendemain matin, l’invitant à une entrevue avec la royauté. Durant cette dernière, dans le même salon de thé que la veille, la reine de Tural, en personne, lui proposait de participer, ce coup ci, à une soirée nobiliaire devant se tenir quelques jours plus tard. Bien sûr, il était question de jouer, mais elle lui fit également une autre proposition : Celle d’être ses yeux et oreilles pendant la soirée, et de lui rapporter toute information importante dont elle pourrait entrer en possession. Cette idée plaisait beaucoup à Vamhi, qui prit la tâche au sérieux -après tout, il s’agissait d’une offre de la reine, elle-même !- et se rendit donc à ce qui semblait être une réception, rassemblant une partie de la petite noblesse, et des marchands de Lumérill, dans le but de trouver des accords commerciaux pour les baronnies et comtés voisins.

Bien que la situation lui rappelait un peu son ancienne vie, celle qu’elle s’était décidée à fuir, et aprés un peu de nervosité, Vamhi se mit en place. Jouer la rassura, la conforta dans sa tâche de la soirée, et elle se prit rapidement au jeu de laisser traîner ses oreilles, de discuter volontiers avec quiconque l’approchait, sa connaissance de l’étiquette lui permettant de tirer les bonnes ficelles. Elle ne tarda pas à découvrir qu’un baron, et un armurier, prévoyaient de commercer sous le nez des autorités royales, pour échapper aux taxes royales qui pourraient s’appliquer sur ces transactions. Elle nota l’information sur une petite note, qui fut transmise à la reine via l’un de ses messagers…Et le tour était joué. 

Le lendemain, elle avait un retour de la soirée : Une place auprès de Sa Majesté lui était proposée. L’opportunité était trop belle. Vamhi ne mit guère longtemps à se décider, et entra au service de la reine des humains. Désormais, entre deux prestations de barde, la loutre recevait parfois des consignes l’envoyant aux quatres coins du continent, pour récolter des informations qui seraient utiles à la couronne. Elle tâchait également de rester constamment vigilante lors de ses voyages, toute bribe de conversation, toute rencontre, pouvant révéler un savoir utile pour la couronne. 

Physique et Caractère :

Physique : 

La première chose que l’on constate, en observant la silhouette de la loutre, c’est qu’il est difficile de deviner tout de suite son genre, d’un seul regard. D’apparence plutôt androgyne, elle s’amuse à cultiver le mystére en évitant de montrer qu’elle est une femelle, ce qui lui permet de changer de déguisement assez facilement et de se faire passer pour n’importe qui. D’une taille de 1m70, plutôt fine et agile, la loutre mise tout sur la rapidité et la grâce, pour compenser une puissance physique plutôt malingre. Sa fourrure, brune et blanche, assez fine, est imperméable, repoussant l’eau, et sa queue conique lui permet de nager assez rapidement. 

Elle s’habille la plupart du temps de vêtements de voyages assez colorés, qui correspondent bien à l’artiste qu’elle est. Elle n’aime pas porter des vêtements encombrant, préférant garder sa liberté de mouvement.

Caractère : 

Optimisme et liberté, deux mots qui seraient parfait pour décrire les valeurs de la jeune loutre. Ayant eu l’opportunité de croquer la vie à pleine dent en quittant le carcan familial, et débordante d’énergie, la loutre prend toujours tout du bon côté. Et quand bien même les temps sont durs, elle tâche de continuer, même pour de faux, de garder cette énergie, car elle sait que paraître vulnérable, est se tirer un carreau dans la patte. Personne ne veut parler ou approcher une barde déprimée. 

Même si elle est au service de la royauté, Vamhi attache beaucoup d’importance à sa liberté, et ses choix de vie. Elle se sent libre comme l’air : si demain, l’envie lui prend de partir à l’autre bout du continent, alors elle sera sur la route dès le lever du soleil.Bien sûr, elle n’est pas irresponsable, et n’abandonnera pas une tâche en cours, mais de façon générale, elle n’aime pas les restrictions et prendra mal toute tentative de trop la cadrer. 

Forte tête, la loutre ne se laisse pas marcher sur les pattes, par quiconque, et quelles que soient les conséquences. Elle serait capable d’essayer de tenir tête à quelqu’un faisant une tête de plus qu’elle, avec toute la détermination et l’acharnement dont elle est capable. Elle sait foudroyer du regard quand il le faut ! Elle sait aussi se montrer têtue, pouvant être difficile à persuader si elle estime avoir totalement raison sur un point de vue. 

Sociable, agréable et bienveillante, elle donnera volontiers un coup de main à quiconque en a besoin, sans pour autant être naïve. Elle garde en permanence ce soupçon d’opportunisme, qui lui permet de savoir saisir les bonnes occasions, et même si elle ne le paraît pas, elle est plutôt maligne, préférant contourner les soucis par de belles paroles ou des ruses, plutôt que de les affronter l’arme à la main. Elle ne garde cette dernière possibilités qu’en dernier recours.

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