Cet hiver là, il faisait froid, très froid même, bien plus qu’en temps normal. D’aucun dirait que nous nous étions déplacé instantanément à la Citadelle. Mais il n’en était rien bien sûr. Nous étions toujours à Lumérill. Et la ville blanche était froide, mais pas chaleureuse. Glacé mais pas réconfortante. Je travaillais dans les champs. Un travail dur et fatiguant. Aucune de ces journées n’étaient agréables. Retourner la terre, encore et toujours. Enlever les mauvaises herbes encore et toujours. Subir les réprimandes encore et toujours. Écouter les insultes encore et toujours. Flancher sous les menaces encore et toujours. Craindre les punitions encore et toujours. Ils nous en faisaient baver, crier, hurler, pleurer, fuir, mourir…
Au bout de la première année, j’étais déjà l’un des plus des anciens. Tous le monde les fuyait. Même les plus démunis partaient. Moi ? Moi je… je suis resté. Pourquoi ? Je ne sais pas. J’aurais du pourtant. J’aurais pu. J’avais mes chances pour trouver travail autre part. Mais le temps passait et je ne faisait rien. Je restais, encore et toujours. Un ans. Deux ans. Cinq ans. Dix ans. Paf ! En un battement de cœur, j’avais passé dix longues et pénibles années là bas. Vous me diriez, et vous aurez raison, « Mais pourquoi être resté ?! » Eh bien parce que c’était là mon destin.
Au bout de la dixième année, à l’occasion de la venue d’une nouvelle bande de travailleur, j’ai remarqué une personne. Elle dégageait tant de confiance en soi, d’estime de soi, de charisme. Elle semblait calme et posé, réfléchie. Mais il ne fallait surtout pas l’énerver, à ces risques et périls. Du moment où je l’ai vu jusqu’à la fin de la journée, je n’ai pas pu détacher mon regard. Elle était hypnotique, et hypnotisait tous le monde.
Et je peux vous dire sans me tromper qu’elle remarqua bien vite que je la regardait.
Les jours passaient. Le travail continuaient. Les nouveaux avaient tant bien que mal leurs marques, enfin pour les quelques personnes qui n’avaient pas fuit ces conditions de vie. Étant celui avec le plus d’expérience, on venait souvent me voir pour demander des conseils, des astuces, de l’aide. Et j’allais naturellement vers tous ceux qui étaient seuls pour leur parler, et les intégrer. Je continuait de voir cette personne. Elle continuait de me voir . On se parlait. On discutait. On mangeait ensemble. On mangeait avec les autres. On travaillait seul. On travaillait ensemble. Pour moi tout était normal. Mais il semblerait que ça n’était pas le cas pour elle…
Un soir d’hiver. Un soir glacial. Elle vint me réveiller dans la grange où l’on dormait tous. J’ai mis du temps à comprendre. J’ai toujours eu le sommeil lourd après tous. Sans vraiment m’expliquer ce qu’il se passait. Elle m’entraîna dehors. Le froid me transperça ! Me gela sur place ! Je n’avais qu’une envie : me jeter dans un feu. Mais elle insista. Et nous sommes allé en ville. Malgré ce froid instance, la ville était vivante, animé, débordante d’énergie, un vrai feu de chaleur humaine. Mon coeur et mon corps se réchauffèrent, et nous sommes allés dans une taverne. Ca empesté l’acool. La nourriture était mauvaise.
Et les musiciens pas de prime qualité. Mais je n’en avais rien à faire. C’était la première fois depuis des années que je sortais.
On a bu. On a ri. On a chanté. On a joué. On a discuté. On a confessé. Il m’a fait danser tel un preux chevalier avec son prince. Il m’a parlé de lieux dont je n’avais ne serait-ce qu’imaginé les contours. Il m’a fait rire avec les imitations les plus fausses de nos camarades. Il m’a avoué des secrets si intimes… Je l’ai fait dansé comme deux adolescents d’un petit village. Je lui ai parlé de mes rêves et aspirations. Je l’ai fait rire avec des jeux de mots digne des meilleures tavernes. Je lui ai avoué ce que j’avais sur le cœur, mes remords et regrets…
Il devait être trois heures du matin et nous quittions enfin la taverne. Il m’amena sur une petite place, vide. Pour la dernière fois de la soirée, on s’ouvrit nos cœurs et nos âmes…
Et voilà mes petits, c’est comme ça que j’ai rencontré mon âme sœur et que j’ai su que je l’aimais et l’aimerai jusqu’au bout de ce monde.
A travers les rue sombre d’une ville dont le souffle de la vie semblait avoir été dérobé, la figeant dans une éternels pénombre, un homme pressa le pas, regardant autours de lui, l’air inquiets, il portait dans ses grands bras fatigués, aux poils grisonnants et à la peau grisâtre, un paquet en cuirs bien trop jolie pour appartenir a un simple ouvrier, envelopper a la hâte dans un torchon sale comme pour en cacher la rareté…
Ses pieds s’enfonçait dans la boue a chacun de ses pas, la voirie de la ville étant devenus au fils des ans, a défaut d’entretiens, de vaste mare de boue dont il était bien difficile de s’extirper sans se salir, ce qui ne semblait pas faire partie des préoccupations du vieillard, dont le pantalon était taché de boue jusqu’au-dessus du genou… Derrière lui coulais, goute après goutes, un fluide écarlate qui prenait source de la blessure béante dans son flanc, bander à la hâte par du tissus sale… malgré la douleur, il ne semblait vouloirs s’arrêter…
Alors qu’il s’apprêtait a tourner au détours d’une ruelle, il s’arrêta net, et se plaqua contre un murs user, son regard inquiet fixant le ciels en quêtes de la sources de sa crainte, qu’il ne tarda pas a trouver… deux grand oiseau, noirs comme le charbon, au ailes tordue, et au yeux rouge, comme de vilaine parodie, qu’on pourrai retrouvé dans un spectacle de marionnettes… il n’y avait rien de vivant dans ces créatures, elle n’était que des éclaireurs dépendant de la funeste volonté du maitre du pays… La volonté de le retrouvé…
Il retint son souffle alors que les créature passèrent au-dessus de lui, l’homme s’écrasant contre le murs comme si ce dernier aurait put l’accueillir, le protéger en son seins… et finalement, aussi vite qu’ils étaient venus, les macabre vautours disparurent plus loin vers le nord… d’autre n’allait pas tarder a les remplacer, il le savait… il s’élança alors dans une course effréné, qui se termina en ouvrant en trombe la porte d’une vieille échoppe aujourd’hui fermer, haletant, il referma alors la porte derrière lui, l’obscurité l’enveloppant quelques secondes, durant lesquels il se retrouva seul avec les battement de son cœurs… avant de finalement allumer une bougie qui éclaira la pièce…
Cette échoppe, devenus son foyer, était singulièrement bien entretenus, des livres abimer ayant été soigneusement classer sur des étagères bricoler a partir des présentoirs du magasins, dans un coin était aménager un bureau, sur lequel l’homme avait composer de nombreux poème, a l’aide de sa plume soigneusement entretenus, qui l’accompagnait depuis toujours, et enfin au centre de la pièce, un banc sur lequel était poser une fourrure servait de lit… lit sur lequel il aurai souhaiter pouvoir s’effondrer… enfin dormir… mais il ne le pouvait… Ses jambes tremblantes, il s’efforça de monter l’escalier vers l’étages, grognant de douleurs a chaque pas, laissant derrière lui une piste sanguine…
Arrivé à l’étage, il trébucha et tomba sur une planche pourris, s’étalant au sols, la pochette en cuirs projeter en avant… il eut toute la peine du monde a se redresser, sa main appuyer sur sa blessure, comme dans une désespérer tentative d’empêcher la vie de quitter son corp… mais cela était futile, il le savait, il avait déjà décidé de son destin en acceptant cette mission, en rejoignant son équipe… doucement il se redressa alors, toussant, du sang coulant de ses lèvres, il fut bien incapable de se relever, réduit a ramper, il passa a coté de grand tonneau, remplie d’un liquide sombre, qui avait été accumulés en nombre dans la maison, et dont le contenus se rependait sur le sols, tachant de parquet de l’huile noire…
Finalement, après des efforts surhumains, il atteint enfin la pochette en cuirs, qui reposait sur le liquide huileux, et, l’entrouvrant, il en tira une carte user, et ancienne, présentant un royaume n’existant plus, modifier par plusieurs centaine d’annotation, résultat de plus de dix ans de travail, d’efforts et de sacrifices… des position de défense, des zone de patrouilles, des nom de partisans, des cache d’armes… il s’agissait la d’un outils précieux, plus précieux que sa propre vie, trop pour la laisser être détruite par le nécromanciens…
Une fois encore, il fut traverser par une douleurs tels, qu’il crut s’évanouir, mais malgré tout il tint bon… ouvrant une cage, il en tira un hiboux qu’il vint caresser doucement, plaçant entre ses serres la cartes après l’avoirs glisser dans un tube métallique de protection… c’est alors qu’un fracas se fit entendre en contrebas… l’homme souffla doucement, sachant ce qu’il lui restait a faire, il laissa alors a l’hiboux sa liberté, ce dernier s’envolant dans l’obscurité, silencieux, échappant même a l’attention des vautours… .
Le cœurs de l’homme se brisa en voyant l’oiseau s’enfuir loin de ces terres maudites, emportant vers des main allié le fruit de leurs labeurs… il aurai voulut l’accompagner, lui aussi il aurai voulut pouvoirs voler… et il aurai aussi voulut pouvoir voire de ses yeux sa terre libéré… alors que des bruit effréné de pas se faisait entendre dans l’escalier, l’homme commença a doucement sourire… il avait bien vécus, et, si son histoire s’arrêtait la, une autre le vengerai, lui et tous ses compagnons… lorsqu’enfin les squelette du nécromanciens pénétrèrent dans la pièce, mener par un de ses funeste lieutenant, ils ne trouvèrent pas un homme pathétique, blesser et mourant, mais un guerrier, les défiant du regard avec un sourire au lèvres… pris d’une ultime euphorie, alors que ses force le quittait, sa mission accomplie, ce dernier prononça, dans un quasi murmure, ses derniers mots…
« Lysa… Theodore… Papa rentre a la maison… »
A peine eut il fini ses mots qu’il lâcha sa bougie, cette dernière, en tombant par terre, embrasa alors l’huile de lampe qui s’était échapper des tonneau… et en quelques instant, ce fut la maison entière qui s’embrasa dans une puissante déflagration, qui illumina un instant cette ville figer, lui rendant sa lumière…