Pouvoir : Elle sait faire des tours de magie, mais pas de magie.
Arme : Un gourdin en bois clouté donc le manche est entouré d’une lanière de cuir brun.
Armure : Quand elle passe sur des routes dangereuses elle met une cote de maille sous son haut. et possède un casque en cuir qui comporte deux trous pour ses cornes.
Née dans le paisible village d’Hautes-Graines, connu pour sa bière au miel sauvage et ses légumes goûteux, Thalia a grandi entre les champs, les cuisines et les parfums de la terre.
Ses parents, Jorun, un hayat, et Mira, une humaine, tenaient une ferme modeste mais réputée. Leur production était prisée dans toute la région, notamment par le tavernier du village, à qui Mira vendait légumes, racines, œufs, herbes aromatiques et houblon sauvage. Quand ses parents étaient trop occupés, c’est là bas que Thalia passait ses journées. Elle y découvrit très jeune les plaisirs simples de la cuisine — couper, touiller, goûter, inventer. Si bien qu’à six ans déjà, elle pouvait vous servir une soupe plus savoureuse que bien des aubergistes.
Mais la guerre contre le nécromancien Haznard bouleversa sa vie. Son père étais parti combattre après avoir reçue une lettre d'un ami veilleur, ayant été soldat dans sa jeunesse il avait refuser de rester inactif, engagé volontairement il parti et ne revint jamais, mort au front. Sa mère, restée au village, périt peut de temps après, Malheuresement elle avais bu l’eau d’un puits empoisonné par un cadavre qui y avait été placé, jadis utilisé pour approvisionner la ferme il avais été assaini et son eau étais devenue potable.
Orpheline à seize ans, Thalia tenta un temps de reprendre la ferme, mais la terre ne répondait plus à ses efforts et n’arrivait pas à faire correctement pousser quoi que ce soit. Pour survivre, elle vendait des herbes sauvages et les œufs du poulailler. Malgré ses efforts à la ferme, elle ne réussit pas à gagner assez d’argent et vendit tout, la maison, les champs, même les poules et les beaux vêtements du dimanche de son père. (modifié)
Thalia trouva ensuite un travail comme assistante auprès d’un mage, elle était chargée de nettoyer son atelier, ses études et devait épousseter tous ses grimoires en boucle.
Elle étudia auprès de lui en lisant quelques-uns de ses livres et en posant des questions, s’essaya à la maîtrise du flux et aux incantations. Mais rien ne prenait. Les sorts glissaient sur elle comme la pluie sur une pierre. Déçue, elle abandonna la maîtrise du flux. Peu de temps après elle fut renvoyée par le mage après avoir accidentellement inonder son atelier..
Le lendemain elle fut mise à la rue avec ses économies et trouva un petit travail en tant que cuisinière dans une auberge. Puis elle se tourna vers une magie plus "terrestre", celle des illusions, des tours de passe-passe, des jeux de main, elle faisait des petits spectacles de rue pour amuser les enfants et récolter quelques pièces de la part de leurs parents. Et là, elle s’y révéla plutôt douée. Assez pour faire apparaître un œuf derrière une oreille ou faire voler une cuillère sous les yeux ébahis des enfants.
Elle réussit même à faire s’évanouir une vieille dame en “coupant son index”.
Un jour, alors qu’elle traînait sur un marché aux abords de la cité de Lumérill, elle tomba sur une vieille roulotte abandonnée, à vendre pour presque rien. Le bois était usé, les roues bancales… mais la peinture fanée, faite de verts profonds, de rouges épicés et d’or terni, lui rappela la façade de la taverne de son enfance.
Ce fut comme une évidence.
Et si, au lieu d’imiter les magiciens, elle faisait ce qu’elle savait faire depuis toujours ? Mieux que des illusions : nourrir. Écouter. Réconforter. Surprendre.
Elle acheta la roulotte, la répara petit à petit, la repeignit, refit les boiseries. Elle trouvait l’argent dans ses économies issues de la vente de l’ancienne ferme familiale et dans des petits boulots qu’elle faisait parci par la. Une fois, alors qu’elle était dans une taverne en train de boire après une journée médiocre elle fut marquée par un drôle de personnage, un hybride comme elles avec une obsession pour le bleu, dans une aventure à travers un donjon remplis de monstre, armée de son gourdin de sa cotte de maille, de son casque en cuir et de quelques grammes d’alcool dans le sang.
Puis, une fois sa chariotte rénovée, elle rejoignit les Caravanes Lendas, et transforma son chariot en véritable taverne roulante.
Là où d’autres servaient le même brouet à chaque halte, Thalia posait toujours cette question simple :
— "Qu’est-ce que toi, tu veux manger ?"
Sa cuisine est sur-mesure, inspirée par les récits des voyageurs, leurs blessures, leurs souvenirs, leurs envies.
Et au fil de ses longs voyages, Thalia a récolté des ingrédients rares : pétales de flambrune, baies de brume, racines chantantes, sel d’étoile. Chacun ajouté avec soin, pour révéler un goût ou une émotion.
Certains disent qu’elle n’a peut-être jamais appris la magie…
Mais que sa cuisine, elle, en est pleine.
Histoire annexe 1
Vengeance.
La roulotte de Thalia s’était arrêtée à l’entrée de Lumérill, entre les grandes halles marchandes et les ruelles où l’air sentait l’orge grillé et les torchis fatigués. Elle descendit, la cape encore poussiéreuse du voyage, mais les yeux clairs comme une lame.
Auberge du Sanglier Rôti. L'enseigne n’avait pas bougé. Le cochon, peint à la va-vite, pendait encore au-dessus de la porte grâce à deux chaînes en cuivre, la gueule ouverte sur une brochette de légumes.
Elle s’y arrêta un instant, fronça les sourcils.
— "Allez. On règle ça, une bonne fois."
Elle entra.
L’intérieur était fidèle à son souvenir : trop sombre, trop gras, trop bruyant. La salle puait la graisse rance, la bière tiède, et l’orgueil mal digéré. Derrière le comptoir, Berold, le patron, toujours aussi ventru, toujours aussi sûr de lui, remplissait une chope en renversant la moitié.
Quand il la vit, il haussa un sourcil.
— "Eh bien, eh bien… Par tous les tonneaux, regardez qui r’vient à Lumérill ! C’est pas la petite Thalia ? T’es de passage ? Ou alors tu veux reprendre ton vieux tablier après avoir fait faillite avec ta “taverne mobile” ?"
— "Non, Berold. Je suis venue reprendre ma dignité. Et te coller la vérité entre les deux oreilles."
Elle s’avança lentement, chaque pas résonnant sur le plancher usé.
— "Tu te souviens de quand je suis arrivée ici, y a trois ans ? J'avais plus rien. J’ai vendu ma ferme, j’ai pris la route, j’étais paumée. Tu m’as offert un boulot. J’y ai cru. J’ai bossé dans ta cuisine. J’ai tenu le rythme, j’ai fermé ma gueule. Et qu’est-ce que j’ai eu en retour ?"
— "Une chance, Thalia. Une paie. Un toit."
— "Un toit qui fuyait ! Une paie qui ne tenait pas jusqu’à la fin du mois quand j’avais la chance de l’avoir en entière ! Et dans ta cuisine ? C’était pas une cuisine, c’était un charnier. Des viandes mal conservées, des sauces qui moisissaient dans des pots rouillés, et ta bière..."
Elle attrapa une chope sur le comptoir, la renifla.
— "Tu brasses encore ce... truc, hein ? Une honte. Un affront à la cervoise. Si tu me dis qu’elle a fermenté plus d’un jour, j’te colle l’nez dedans !"
Berold ouvrit la bouche, mais aucun mot n’en sortit.
— "Et tu m’as rabaissée. “T’es douée, mais t’as pas l’étoffe,” tu disais. T’as pas cru en moi. Tu m’as traitée comme une gamine incapable. Alors que j’étais la seule à servir des plats chauds et pas toxiques dans ce trou."
Elle sortit une carte de bois gravée de sa sacoche, la posa devant lui comme une sentence.
— "Thalia. Cuisine de l’Âme."
— Elle se pencha vers lui.
— "Aujourd’hui, c’est les nobles qui viennent manger chez moi. Les bardes chantent mes recettes. Et toi ? T’es là, à servir du ragoût gris dans des assiettes ébréchées."
Elle se redressa, fière, droite comme une flamme.
— "Alors écoute-moi bien, Berold. T’as jamais su cuisiner. T’as jamais su brasser. Et t’as pas su voir ce que t’avais sous les yeux. Mais j’vais te dire un truc : c’est pas moi qui avais pas l’étoffe. C’est toi qui t’es torché avec."
Un murmure parcourut la salle. Quelques clients s’étaient arrêtés de manger, un avait carrément versé sa bière par terre. Un chien, sous une table, geignit doucement.
— "Et si tu veux vraiment goûter à ce que t’as loupé, viens. Ma roulotte est là, sur la place. Premier plat gratuit. Deuxième… tu le paieras comme tout le monde."
Elle tourna les talons, ouvrit la porte à la volée, et sortit sous les regards écarquillés. En la refermant derrière elle, la veille enseigne de sanglier tomba à cause des chaines rouillées.
Dans la rue, les odeurs de pain chaud et de bouillon aux herbes flottaient déjà autour de sa caravane.
Thalia sourit, elle avait enfin pu hurler sur son ancien patron comme elle en avait rêvé auparavant.
Histoire annexe 2
Un plat nostalgique
Le ciel était encore chargé des nuages d’une récente averse quand Thalia posa un genou à terre pour inspecter l’état de ses jarres à fines herbes, accrochées sous le châssis de sa roulotte. Elle marmonnait entre ses dents, une branche de thym coincée à l’oreille, lorsque deux silhouettes s’approchèrent sur le chemin boueux.
Une femme en robe de toile, les traits tirés, tenant une petite fille par la main. Les deux étaient trempées, les chaussures souillées de glaise. La fillette, une maigre tresse brune sur l’épaule, tremblait sous une cape trouée.
— Vous avez besoin de quelque chose ? lança Thalia sans hostilité, mais sans chaleur excessive.
La femme s'arrêta à quelques pas, le regard bas.
— Mon cheval… ils nous l’ont pris. Des hommes masqués. On allait à Valeran. Ma fille est épuisée, et… On cherche juste un attelage pour rejoindre le village le plus proche. On paiera si on peut…
Thalia se redressa. Son regard descendit vers la fillette, puis remonta vers le visage fatigué de la mère. Elle soupira.
— Montez. Et pas de « si ». Vous avez l’air d’avoir besoin de soupe plus que d’avoir les poches encore plus légères.
Elle leur fit signe de grimper dans la roulotte. L’intérieur, chaleureux, embaumait les restes de coriandre, de pain chaud et de cuir tanné. La petite s’assit en silence sur un tabouret, les yeux ronds, pendant que Thalia enfilait son tablier taché de sauce, elle n'avait pas eu le temps de le laver.
— Vous avez mangé aujourd’hui ? demanda-t-elle tout en allumant les braises.
— Un quignon de pain, de l’eau, répondit la mère. On a tout laissé derrière.
— Alors vous méritez mieux.
Thalia se tut. Son regard s’attarda un moment sur les pots de condiments alignés. Puis elle ouvrit un vieux tiroir, en sortit un sachet enveloppé dans du tissu. Elle le déplia avec soin. À l’intérieur : quelques racines séchées, un petit pot d’un miel foncé, et surtout, un bouquet d’herbes soigneusement ficelé à la ficelle rouge.
Les herbes préférées de sa mère.
— Ce plat… commença-t-elle en humectant ses doigts avant de toucher les herbes. Ma mère l’appelait le « pot du retour ». Quand mon père revenait des champs, ou… quand il ne revenait pas.
Elle n’ajouta rien. La marmite se mit à frémir, les légumes à chanter dans la graisse d’oie. Elle ajouta du ragoût, du céleri sauvage, un soupçon de lait d’avoine fermenté, et les herbes en dernier. Le tout sentait la chaleur d’un foyer et la nostalgie des temps heureux.
Pendant que ça mijotait, elle fit boire une tasse d’un thé épicé à la fillette pour lui éviter de tomber malade, lui passa une couverture autour des épaules, et s'assit près de la porte, le menton sur les genoux. Elle proposa un peu d’hydromel à la mère mais celle-ci refusa.
— Vous irez à Valeran avec moi demain matin. Je devais passer par là. C’est pas un détour donc pas besoin de me payer.
— Vous êtes un ange, murmura la mère.
Thalia laissa échapper un petit rire.
— Non. Je suis cuisinière..Je nourris, je cuisine, et je grogne un peu. Mais ce soir, j’abrite deux personnes qui en ont besoin.
Elle leur servit le plat fumant, et pendant un moment, la roulotte devint un sanctuaire. Un abri contre la cruauté du monde et ce plat,un souvenir qui se transmettait, de mère en fille… et d’étrangère en étrangère.
Physique : Thalia est une jeune femme à l’apparence singulière, c'est une hybride taureau des hightlands. Elle possède une chevelure abondante, d’un rouge profond, qui cascade librement autour d’elle. Ses cheveux semblent toujours un peu en désordre, comme façonnés par le vent des routes et les siestes dans les champs, mais jamais négligés.Son visge, doux malgré une certaine réserve, est constellé de taches de rousseur. Elle a le teint clair, presque pâle, marqué par une vie passée plus souvent à l’extérieur qu’entre quatre murs. Ses oreilles, larges, poilues et pointues bougent parfois de façon expressive.
Son corps est souple, bâti pour l’endurance plus que pour la force brute, bien qu’elle ai un corps solide. Elle porte des vêtements fonctionnels : un poncho ample, foncé, qui cache en partie ses bras, et un pantalon court et usé, choisi pour le confort plutôt que l’apparat. Ses jambes sont recouvertes d’une épaisse fourrure rousse, se prolongeant jusqu’à des sabots, adaptés à la marche prolongée. Une longue queue souple et velue complète sa silhouette, s’agitant parfois au rythme de ses humeurs.
La dernière chose à propos de son apparence sont ses deux petites cornes, elles dépassent à peine de sa chevelure et sont noires.
Caractère : Thalia est une femme au tempérament affirmé, construite par les épreuves et durcie par les routes qu’elle a foulées. D’apparence, elle dégage une force tranquille teintée d’ironie. Son attitude directe, ses gestes assurés et son regard franc imposent un certain respect, ou une méfiance chez ceux qui ne la connaissent pas. Elle parle fort, agit vite, et ne recule pas devant la confrontation. Lorsqu’elle élève la voix, c’est avec l’impact d’un orage : bruyant, net, et souvent accompagné du vol imprévu d’une louche bien lancée. On la dit capable de couvrir à elle seule le vacarme d’une taverne bondée, et ce n’est pas qu’une légende.Cependant, derrière cette façade de cuisinière inflexible se cache un attachement profond aux siens.
Loyale, protectrice, parfois presque maternelle, Thalia prend soin de ceux qu’elle considère comme proches : amis proches, compagnons de route ou simples âmes en détresse. Sa tendresse ne s’exprime ni par les mots, ni par les caresses, mais par des gestes simples : un repas chaud, une couverture tendue, un silence partagé près du feu. Le souvenir de sa famille, et surtout celui de sa mère qui reste une boussole affective constante, influençant sa cuisine autant que sa manière d’aimer.
Si elle devait exprimer son amour par autre chose que sa cuisine et ses petits gestes se serait par le toucher. Thalia est tactiles, elle a souvent tendance à donner une bonne tape dans le dos ou sur l'épaule et à tendre la main. Avec quelqu’un avec qui elle sera bien plus proche elle pourra même faire des câlins.
Avec les étrangers, Thalia se montre plus distante, parfois sarcastique, toujours méfiante d’un potentiel voleur. Elle ne tolère ni arrogance, ni fausse politesse, et encore moins les jugements hâtifs sur sa roulotte ou sa cuisine. Néanmoins, sa curiosité naturelle peut parfois la pousser à l’échange : une origine insolite, une cicatrice bien placée ou une odeur d’épices rares suffisent à éveiller son intérêt. Mais gare à celui qui la prend de haut : Thalia n’a ni la langue ni les mains dans sa poche, et sait très bien remettre à leur place les importuns, à coup de mots bien tranchés, ou d’ustensiles bien envoyés.
Plat préféré : Elle a un faible pour les ragoûts épais, cuits lentement avec des légumes racines et des herbes fumées. Plus c’est mijoté, mieux c’est. Elle ajoute toujours une pincée de poivre rouge récolté dans nord du désert — "juste ce qu’il faut pour faire danser la langue".
Péché mignon : Le pain tiède beurré au miel noir. Elle peut littéralement s’arrêter au milieu d’un discours en le sentant.
Ce qu’elle boit : De la bière, évidemment, mais pas n’importe laquelle : elle préfère celle de son village natal, brassée avec de l’orge fumée et une touche de thym. Elle la garde dans des outres en cuir cousues main.
Elle déteste : Les œufs crus.
Elle sculpte du bois quand elle attend que quelque chose cuise. Pas des œuvres d’art, mais des petits totems, des cuillères, des bâtons de marche tordus. Parfois, elle les offre aux enfants croisés sur la route.
Elle parle à voix haute quand elle cuisine seule. Pas à quelqu’un en particulier — juste pour remplir le silence.
Elle dort toujours en chien de fusil, car sa queue sa queue la gêne un peu. Elle s’est cousu un coussin spécial pour ça.
Elle collectionne les morceaux de tissus étranges ou jolis, qu’elle coud sur sa cape comme une mosaïque de souvenirs.
Quand elle est en colère, sa voix peut résonner aussi fort qu’un orage dans une gorge. Elle a déjà fait taire une taverne entière sans bouger son derrière de sa chaise.
Elle aime les combats de mots plus que les combats de poing… mais sait quand une louche bien placée vaut mieux qu’un débat. (modifié)
Elle a hérité du flair de son père : pas au sens olfactif, mais elle "sent" les gens, elle repère les menteurs, les faux modestes, les arrogants déguisés. Et elle les sert en dernier.
Elle est très pudique sur son apparence hybride, surtout quand il s'agit de ses sabots ou de sa queue. Elle prétend s’en moquer, mais elle préfère qu’on n’en parle pas trop.
Thalia a une Phobie des puits profonds. L’eau noire stagnante lui donne des sueurs froides. Elle n’aime pas l’idée de ce qu’on pourrait y trouver au fond… ou de ce qui pourrait y remonter lui glace le sang.
Elle déteste les grands silences, ceux qui semblent lourds de non-dits. Elle préfère encore une dispute honnête qu’un silence plombé.
Elle a peur de perdre son goût, à cause d’un poison, d’une malédiction ou d’un accident. Elle considère sa langue comme son outil le plus précieux.
Elle appelle ses couteaux de cuisine par des prénoms. "Victor" pour le gros, "Nena" pour celui à légumes, "Petit Philou" pour l’éplucheur.
Elle parle aux buffles comme à des vieux amis, même s’ils ne lui répondent pas. Elle prétend comprendre leurs humeurs.
Elle garde toujours un bout de ficelle dans sa poche, "au cas où", dit-elle. Et effectivement, elle trouve toujours une raison d’en avoir besoin.
Elle écrit des recettes codées, à moitié pour garder ses secrets, à moitié parce qu’elle aime bien les devinettes
Nom : Dunrath
Prénom : Thalia
Age : 20
Sexe : Féminin
Orientation Sex : Bisexuelle
Race : Hybride
Origine : Terres des Hommes
Institution : Lendas
Pseudo : Donut