Hinangole : Cara est une Hinangol, née avec le don rare de manipuler l’air, mais à sa manière : instinctive, tranchante, presque tangible. Sa magie lui permet de donner une consistance à l’air autour d’elle, forgeant murs, sphères ou lames plus fines qu’un souffle, et pourtant solides comme l’acier. Elle façonne ces formes à l’aide des Cerths Arcane + Corps + Air.
Très impulsive et instinctive, c’est comme ça qu’elle manie son pouvoir. Elle manque clairement de calme et bien qu’elle puisse être explosive dans ce qu’elle fait, sa concentration se brise aisément.
De fait, elle ne peut solidifier que deux fois l’air en même temps. Elle ne peut pas s’entourer de quatre murs par exemple, et si elle forme sa lame, il ne lui en reste qu'une. dépasser cette limite lui demande bien plus de concentration et de stabilité émotionnelle. Quand elle perd ses moyens, elle n’est capable de maintenir que sa lame, car c’est ce qu’elle a le plus fait jusque là, et encore, sans arriver à maintenir la longueur comme elle le souhaite.
Istat : Avant de disparaître, sa mère lui a transmis quelques bases de magie plus conventionnelle – le vent au sens large (Cerths Arcane + Air). De là, Cara sait invoquer des bourrasques, trancher à distance ou déranger l’équilibre d’un adversaire.
Pour cette magie, c’est pire que la première. Elle ne manque pas de force, mais de contrôle. à cause de ça, elle peut faire de grands éclats avec sa magie, mais très courts, et peu avant de devoir se reposer. Pour l’heure, maintenir une bourrasque pour plus de quatre secondes est trop pour elle.
La seule chose qu’elle arrive à maintenir, est la façon dont elle fait vibrer sa lame d’air. Là encore, C’est très limité dans le temps, mais ça suffit à donner un coup avec, la faisant vibrer assez pour lui donner un tranchant impressionnant, mais c’est un joker qu’elle ne peut utiliser qu’une poignée de fois par jour. (disons arbitrairement, six fois, pour un début)
Également, et comme indiqué plus haut, elle manque de contrôle. elle est incapable pour l’heure de faire moins fort que ça, tout simplement.
Arme & catalyseur : Elle manie une rapière et un stiletto, mais c’est surtout son sceptre, une garde de rapière sans lame, montée autour d’une gemme, qui lui sert de catalyseur.
I - Il était une fois…
Darby D’Albillot, Chevalier de son état. Il était beau, il était grand, il était fort… Mais surtout, il était têtu. Assez pour choisir une roturière en tant qu’écuyère… Puis comme amante… Puis comme femme.
C’est le début de l’histoire de Cara.
ça aurait pu être une belle histoire, une famille de chevaliers, luttant contre vents et marées, pour faire régner la justice et l’ordre dans le royaume ! Mais si tout était si facile, ça serait un conte.
Il n’y a pas grand chose à dire sur le début de sa vie, très dans la norme au vus de qui étaient ses parents. Une enfance guerrière, pleine d'apprentissage. D’étiquette, de magie, de combat… pleins de choses plus ou moins barbantes, et plus où moins intéressantes… évidemment, ce qu'elle préfère, c'est la BAGARRE !
Enfante capricieuse, son affinité naturelle à la magie s’est révélée lors d’une colère, s’aidant de sa capacité à solidifier l’air pour aller attraper ce qu’elle voulait, en haut d’une armoire, poussée par son côté borné et envieux qui l’ont aidée, dans ses premières années, à faire ressortir sa magie, qui a été pour elle comme apprendre à se servir de membres supplémentaires.
Et elle grandit ainsi, entourée de ses parents. De par son don pour la magie, sa mère a insisté pour qu'elle en fasse quelque chose avant tout, et qu'elle sache l’utiliser avec justesse… c'est cette pensée et cette envie qui a fait qu'elle a pu faire passer à sa fille un peu de son savoir avant de disparaître…
II - Une demi-heure de deuil.
Elle avait neuf ans quand elle a eu la nouvelle. Personne ne lui a dit ce qu'il s’était passé, juste que, au cours d’une mission, ils sont morts.
Rien de moins, rien de plus.
Elle vivait avec la gouvernante de la maison, dans une sorte de petit manoir rural, tout à fait exquis, et attendait simplement que ses parents reviennent… la visite qu'elle eut ce jour-là n'était pas celle qu'elle attendait. Sa grand-mère paternelle, une vieille femme à l’air aussi distinguée que pleine de dégoût pour elle, est venue lui donner la nouvelle.
Il n'y eut aucune réunion familiale larmoyante, aucune empathie, aucune gentillesse, juste un “Tu n’es pas son fils. Tu n'es pas son héritier. Tu n’es que la fille d’une gitane. Tu as une demi-heure pour prendre tes affaires et partir.”
Charmant, n’est-ce pas ? Cara ne savait pas trop quoi prendre, alors elle pris le minimum. Elle n'a même pas eu le temps de pleurer.
Au moins, sa grand-mère à eu la gentillesse de payer la calèche pour l’emmener ailleurs, n’est ce pas ? PERDU !
Ça, c'était le transport de son nouveau tuteur, Hendrik, un ami proche de son père.
Elle le connaissait, un peu, il était passé à la maison quelques fois avec son fils, et lui aussi la connaissait mais il connaissait surtout son ami et sa mère.
Cette mascarade, venir jeter au visage d’une gamine la mort de ses parents, il savait que ça arriverait… alors il a prévu le coup, et a fait ce qu'il fallait pour récupérer la jeune fille chez lui au lieu de la laisser à la rue.
III - Ni fille, ni dame, ni douce…
Hendrik se voulait plus dur que ses parents, lui enseigner que la vie était injuste, qu'elle était une femme, et une roturière, et que quoi qu'elle fasse elle sera toujours traitée comme tel… et au début il s'y est tenu. Elle n’était pas sa fille, et ne l’as pas traitée comme tel. Elle mangeait à sa faim mais avec les domestiques, et dormait dans une chambre aménagée pour elle dans leurs quartiers… mais il a respecté la promesse faite à son père, et à lui-même : il en fera une chevalière.
Mais la vie ne se passe jamais comme prévu. Cara n’as pas pris ce traitement comme une leçon d’humilité ou un “c'est ma vie maintenant” mais comme un défi.
Ensuite, Hendrik à beau se vouloir un percepteur sévère, c'était parfaitement ce qu'il fallait à Cara. Un tuteur, bien droit et raide pour l’aider à se dresser et s’élever… et avec le temps, elle est devenue vive d’esprit, un terrible adversaire de duel… et d’une arrogance étouffante.
La vérité, c'est que l’homme l’as sûrement trop couvé, malgré lui. Avoir une pupille motivée et douée, avec la rage d’être la meilleure… ça l’as changé de ses propres enfants, trois garçons et une filles, tous pourris gâtés, se faisant un plaisir à vanner Cara sur tant de choses… “la méchanceté des enfants”, se disait-il… et puis Cara se défendait bien… et il laissa faire tout le monde, trop habitué à couver la chair de sa chair et trop fier pour vraiment sévir avec sa pupille…
IV - Les leçons qu’on enseigne pas.
Les quinze ans de Cara arrivent, et son éducation touche à sa fin.
Ou presque. C'est ce qu'elle aimerait surtout… Elle est forte, et elle le sait. Elle est terrible, et elle le sait… elle est trop fière… et elle ne le voit pas.
Hendrik de son côté en est désespéré. C'est maintenant qu'il paie les erreurs de l’éducation de ses enfants, et de celle qui, sans qu'il le veuille vraiment, est comme sa fille.
Deux de ses trois fils ont voulu suivre ses pas.D’arrogants et feignants garçons n'ayant commencés à faire des efforts qu'une fois qu'ils ont pris conscience qu'une roturière allait être meilleurs qu'eux.
Le troisième pendant ce temps était au moins un érudit confirmé, bien plus calme,
Quant à sa fille, une commère, méchante et bête qui n'as pour elle qu'un physique avantageux…
Et pour Cara, c'est similaire, mais différent. Elle a la rage. L’envie de plus. De justice. Et il ne le comprend que trop bien.
Elle ne sait pas pour ses parents, lui oui, et la culpabilité de ne rien lui dire, de cacher la vérité l’as fait devenir aveugle à beaucoup des problèmes de la jeune fille.
Au fond, elle est adorable, à l’écoute, et toujours à la recherche de ce qui pourrait la rendre meilleure sans être lourde. Elle veut bien faire que ça soit avec les autres ou vis à vis d'elle-même… Mais faites lui la remarque qu'elle est inférieure car elle est une femme ou une gueuse, et elle vous le fera regretter sans même transpirer…
C'est ça, son souci, LE souci : Hendrik lui a bien fait comprendre qu'elle allait être mise à l’écart, que c’était injuste, et qu'elle devrait travailler dur pour compenser… Mais pas que cette force acquise ne devait pas servir à tyranniser quelqu'un pour ce qu'il pense ou dit d’elle, même si ça fait mal, et même si ça serait mérité.
C'est comme ça qu'on se retrouve, une veille de tournois, avec une triple fugue. Deux fils à l'orgueil piqué qui veulent prouver à leur père qu'ils sont meilleurs que cette paysanne qu'il protège tant, et une pupille voulant prouver à son mentor que tout son temps passé à l’instruire n’a pas servi à rien…
V - Le lion et la gueuse.
Le pourquoi du tournoi importait peu pour Cara. Une démonstration de richesse à l’occasion de l’anniversaire de la fille d'un duc ou un truc du genre … Autant dire qu'elle s’en carre complet !
Le coup était prémédité, et son plan était parfait(ement bancal)... Elle s'est noircie les cheveux au charbon, et les a attachés avant d’embusquer un participant et lui piquer sa place !
C'est nul, vous dites ? Elle va se faire griller ? Oh mais ça, c'est un souci pour la Cara du futur. La Cara de maintenant, elle s’en fiche !
Une embuscade digne d’un bandit de grand chemin plus tard, et la voilà en possession du déguisement parfait : Un pourpoint et un casque un peu trop grands, et la voilà partie !
ça aurait pu se passer parfaitement bien pour elle. Principalement des connards imbus d’eux même et elle roule sur le tournoi jusqu'à la finale…
Certains diraient que c'était un retour à la réalité, d’autres les conséquences de son hubris. Mais pour elle, c'était surtout un crachat à son visage.
Qui a gagné alors ? Un certain connard avec un lion sur son bouclier… Leonhart ou un truc du genre… Elle se fiche bien de son nom, mais elle n'oubliera pas son visage ! Il a vaincu d’un coup de bouclier… il y a pire vous me direz. Et oui ! En effet… Mais que se passe-t-il quand une femme déguisée en homme se prends un coup à la tête ? Son casque est tombé et “OH MALHEUR !” une femme ! Ici…
La suite n'est pas digne d’une histoire. Une fuite plus ou moins glorieuse après une blague nulle, avant de rentrer au domaine de son tuteur, l’air de rien… avec une lèvre ouverte, un certain “noble au lion” dans son esprit.
Ça n'est que le lendemain que la sentence est tombée…
VI - Ecuyère sans bannière
Sa seule chance a été d’être une femme, et d’avoir agressé le “bon” participant. Les présents ont décidé d’étouffer l’affaire, pour ne pas avouer qu'une roturière s'est incrustée dans un tournoi sans que personne ne s'en rende compte (ou presque), et le père du jeune homme à qui elle a piquée la place, le baron de Libereault n'était pas un homme vindicatif.
Une longue entrevue avec Hendrik plus tard, et il est reparti avec le sourire… Hendrik, lui beaucoup moins, et ce fut le jour où Cara fit ses affaires pour quitter son domaine.
Mais il ne l’avait pas “mise à la porte” non non ! Il avait décidé de la laisser devenir écuyère.
Au point où elle en était, elle ne deviendra jamais une bonne chevalière. Et au point où il en est, il ne peut pas lui faire retrouver un droit chemin… alors il laisse ça à d'autres.
Elle n’en parlait pas, mais ça l’avait blessée, plus que le coup de bouclier ou l’humiliation. Hendrik avait choisi. Il avait tiré la ligne.
Officiellement, elle partait en formation. Officieusement, elle était devenue un problème qu’on déplace au lieu de le résoudre. "Une vraie chevalière ? Très drôle. Allez donc l’essayer, vous verrez." Et elle a commencé à tourner. D’un chevalier à l’autre, à chaque fois le même schéma : trop forte, trop vive, trop insolente. À peine intégrée, déjà déplacée. Neuf fois. Neuf mentors qui ne savaient pas quoi faire d’elle.
Et pourtant, chaque passage a laissé une trace. Un style de combat ici, une philosophie là. Une vision du monde tordue, mais qui se précise. Et ce besoin viscéral, tenace, insupportable, de justice. Même si elle ne sait pas encore très bien ce que ça veut dire.
Puis… lui. Kalbari Alkamb. Chevalier, Hayadhrim, roturier, et surtout… Quelqu’un qui était là “ce jour là”, le jour de la mort des parents de Cara.
La vérité, il la connait, et elle est bien loin de la version officielle, et encore plus loin de ce que Cara sait.
Darby, son père, était un adorateur d’Esus. Il a essayé de convaincre sa femme, et ça s’est mal passé. Il l’as tuée, et les autres chevaliers présents l’on vengée… Mais pour ne pas salir les D’Albillot, il a été demandé (plutôt ordonné) de changer l’histoire, ainsi, officiellement, c’est sa femme qui est la traitresse. Déchue post-mortem, même son nom est effacé de l’histoire… Et sa fille, jetée sur le côté.
On en arrive ici, aujourd'hui, avec cet homme lion prenant sous son aile (ou sa patte) une jeune impétueuse qui ne l’apprécie déjà pas… Mais peut-être que cela changera…
Physique : haute d’1m68 et approchant les 70kg, elle n'est pas grosse pour autant. Elle a un physique d’athlète de haut niveau, bien qu'elle se trouve trop féminine. Sa poitrine n'est pas énorme mais assez grosse pour la gêner si elle ne la bande pas.
D’un autre côté, elle aime que l’on remarque qu'elle soit une femme. Elle a des lèvres rouges et pulpeuses, barrée d’une fine cicatrice sur le côté droit, brisant la symétrie parfaite de son visage, qui fait bien plus sérieux qu'elle ne l'est réellement.
Caractère : Vindicative, bornée, têtue, et arrogante sont les premières choses que l’on peut voir chez elle.
Elle brille par les mauvais côtés de son caractère qui ne sont que l’armure qu'elle porte par-dessus ses insécurités. Il est plus facile pour elle d'être ainsi, quitte à passer pour une connasse.
La vérité est qu'elle ne fait confiance à personne, et on l’as éduquée à ne pas être faible devant l’ennemi… Le souci, c'est qu'elle a eu de nombreuses leçons qu'elle a pris dans le mauvais sens. Elle se sent seule, incomprise et mise de côté, que ça soit par la société ou les autres… alors elle ne montre que ce qui ne permet pas aux autres de la blesser, ou même de la comprendre, préférant qu'on l’évite.
Cela étant dit, elle a une forte vivacité d’esprit et un humour très piquant, qui peut même devenir méchant si la tête de son interlocuteur ne lui revient pas.
En un mot comme en cent, elle est difficile à vivre et à apprécier de prime abord, mais une fois ouverte elle se montre bien plus douce et vulnérable… mais elle ne l'a encore jamais fait pour personne.
Style de combat & techniques : Cara à un style très “bâtard”, mélangeant toutes ses connaissances pour prendre l’avantage, sans vraiment se soucier que le combat soit “loyal”. Mieux vaut être une tricheuse vivante qu’une honnête morte.
Sa maîtrise de l’escrime est encore à perfectionner, mais elle est assez précise pour planter sa lame où elle le souhaite dans une potentielle ouverture. Elle joue entre ça, le fait qu’elle peut créer une lame d’air invisible plus ou moins grande pour surprendre l’adversaire, et créer des obstacles pour son adversaire, entre des obstacles qu’elle est capable de créer physiquement pour tenter de bloquer les mouvements ou faire trébucher son adversaire, ou plus simplement des bourrasques.
En termes de techniques, elle en a surtout affinée une bien précise : sa lame d’air, qu’elle agrandit ou rétrécit à sa guise, et utilise sa maîtrise apprise de l’air pour la faire vibrer et la rendre plus tranchante.
Liens :
Hendrik (pnj) : Son tuteur, presque son père adoptif. Dur, bourru, mais pourtant plein de tant d’amour pour elle. Elle ne le dira jamais mais elle l’aime beaucoup. Encore plus depuis cet éloignement, où il lui manque, tout simplement.,
Leonhart : Un con. Et c’est tout. Elle veut lui casser la gueule et laisser sur lui une marque semblable au souvenir qu’il lui a laissé… malgré lui, oui, mais est-ce vraiment important pour Cara ? …,
Kalbari : Elle ne le connait pas, et elle le déteste déjà. Pourquoi devait-elle croire qu’il est différent des autres chevaliers qu’elle a “servi” ? … Autant dire que ça part mal…
Nom : d'Albillot
Prénom : Cara
Age : 18 ans
Sexe : Féminin
Orientation Sex : Bisexuelle
Race : Humaine
Origine : Terre des Hommes
Institution : Cour des Chevaliers
Pseudo : Morthra