Neither Ruväk-Paar

Pouvoir et Armes

Neither est un Hinangol, de ce fait il maîtrise une magie depuis sa naissance.

Maitrise du Feu

Magie majeure acquise à la naissance

Presque comme un artisan du feu, depuis sa tendre enfance, le jeune furry à toujours eu en lui cette affinité avec les flammes, et les flammes seulement. Peut-être est-ce lié à son environnement, ou bien son village natal qui apprit à braver l'élément et la chaleur pour en faire sa spécialité? Enfin. Ah, cette bonne vieille magie de feu! Neither est capable de la canaliser en boules, flammèches, de l'envoyer plus ou moins loin, un classique. Avec plus de concentration? D'en moduler la température. Si précisément qu'il lui est possible d'en changer le spectre du rouge au bleu, en passant par le orange, le blanc, le jaune! Son propre état d'excitation et d'énervement influent aussi directement sur la température de sa flamme et la précision de sa magie. Plus loin que son utilisation offensive, cette magie sert à s'éclairer, à allumer un feu de camp pour cuisiner, à faire fondre glace et métaux, à... A tout? Pour l'instant, sa magie se limite souvent aux flammes concentrées. Il a encore du mal à interagir volontairement avec la chaleur sans créer de flammes. Comme si elles étaient plus avides en flux que d'oxygène, la combustion demande un peu d'énergie au fennec, et une perte de concentration lorsqu'il pratique la magie peut l'empêcher de continuer à jouer avec le feu, voire avoir un effet explosif qui cette fois-ci est bien létal pour son propre corps.

Hinangol oblige - de la tête au pied, Neither à appris à maîtriser le flux qui le traverse. Et comme un souffle qui transcende sa chair, les flammes sortent de sa bouche comme elles peuvent sortir du bout de sa queue. Est-ce que ça picote? Pas forcément. Il n'est plus innofensif que le feu crée par sa propre volonté. Qui aimerait se faire trahir par son plus proche allié?

Téléportation

Magie mineure, apprentissage à 16 ans

Cette boule de poils, avide de toujours plus de savoir, tente de décrypter les arcanes de la magie de téléportation. C'est compliqué, d'apprendre une magie quand on ne l'a pas en soi directement. Et après tout ce temps, le voici seulement à se déplacer de quelques bons mètres de distance! Sauter un mur trop épais relève presque de l'impossible pour lui, mais il ne déséspère pas : Un jour il saura se téléporter comme le plus grand des voleurs... Ce petit saut dans l'espace lui demande beaucoup d'énergie, il peut-être risqué pour lui d'en effectuer plus de deux ou trois d'affilée. Jouer avec une notion aussi complexe que l'espace-temps peut se révéler très risqué, et le jeune renard en est bien conscient.


Biographie :

Prononciation du nom : [niðər rubɛk par]

L'Eau et le Feu

Plus la force de battre des bras s'amenuisait, et le ciel à travers l'eau trouble virait du bleu au noir. Tout ce qu'il put aperçevoir était un épais panache de fumée là haut, de l'eau chaude autour de lui, et le bruit stridant de son évaporation au contact de sa fourrure brûlante.

Son esprit éluda peu à peu tous les détails de son environnement, et... Hélas, la sensation de toucher le fond n'arrivait pas. Au lieu de ça, quelque chose agrippa sa patte. Puis plus rien.


«  eͭ̊ͫ̈́s͑͞k̡͗͋ ͗ͮ̏̀͘d͛ͫ̇͆̚͘sͩ̔̓ͭ͒f͋̑̈ͧ ̷ͬͣͮ̋̏ͥ̔d̀͐̕ ͪ̋͠ ͪͫ̐͋̈́͆a̿̄̍z̽ͥ̄͗e̽ͭͩͥ ͢vͥ͛̋̍̆͛ͧ͝c̨qͥ͊ͮ͟ ͩ͏ ͭ̑̌̃ ̈́̊͑̍̔̎̍ ͗̎̔ ̷͌ͪ ͩ̿͞ ̡̀ͩ ̷̅͐s̊͛͗̾͐͆ͩ͝dͩ̆̓q͂̂͐ͨ

— z͐̄̏̒͡f̶̿̒ͧ̚zͫ̏ê͆ͫ͞f̍̒̑͒ͦͤ̒f̿̌ͧ͊͑ͩs̽̕a̅̿͋̇ͥ҉ ̢͂̾̐ͧ̉ͩ͂nͥͩ̒͝eͩ̍̓ͣi̎̆̉͗͋̇̇ ͣ̍̇t̢͑hͣ͋̌̎̋̍̆êͣ̾̐҉ṙ̽͒̊ͬ ̈́҉ă͢š͛͜d͡ ͪ҉q̾ͨͦ̑̃̊̀q̒͂̔̂͏q͟ ̆ͦ̓͑̏ »


Brouillard de son, comme un dernier lien avec ce qui l'entoure. Un cauchemar, dénué de toute perception visuelle, sensorielle, olfactive et gustative, à devoir happer la première entité tangible qui passe pour ne pas perdre conscience, pour survivre. Des fragments de voix, une complainte au loin inaudible. Ironique sachant que les fennecs étaient réputés pour leurs oreilles! Mais ces deux voix furent la seule chose sur lesquelles il put se raccrocher. Respire. Respire. Tu peux le faire. Et calme toi. Comment faire sans air? De l'air... De l'air!

« Bon sang... ça fait longtemps qu'il a coulé, on l'a sorti de l'eau trop tard?

— Je... Je crois pas. Il vit encore... AÏE, PUTAIN, IL EST BRÛLANT! »

Du sable. Du sable sous son dos? On avait réussi à l'extirper de l'étendue d'eau!

C'est facile de vouloir te sceller au fond de l'océan pour contenir tes émotions ardentes. Peut-être a t-on profité de ta faiblesse, mais te voici hors de danger. Si tu te bats encore un peu.

Et un bruit sourd. Un deuxième. Ces coup sur la poitrine allèrent chercher toute l'eau coincée dans ses poumons, petit à petit. Et à mesure que l'air reprenait sa place, que les organes principaux regagnaient en vivacité.

Respire!

« HAAAAAAAAAH! fut tout ce qu'il put hurler en une bouffée d'air.

— Que s'est t-il passé, frérot! S'il te plaît, répond nous... Oooohh, merci Lorlina, tu es toujours parmi nous... »

Pendant quelques instants, il ne put réagir. Neither aurait juré qu'une autre voix que la sienne venait d'animer ses pensées...

La boule de poils se releva dans les bras de son fraternel, les pupilles contractées, sans un bruit. La lente mécanique de ses neurones voulait s'assurer que ce trauma serait gravé à jamais dans son esprit. Une fumée blanchâtre s'échappait toujours de son corps, sa fourrure ardente se débarassant de quelques gouttes d'eau ruisselant le long de ses membres par évaporation.

Ses deux frères l'aidèrent à dresser la tête et le dos. Tout soucieux, ils se réunirent autour de lui, passèrent un drap sur son dos afin qu'il ne grelotte pas trop... Cette eau était froide comme la glace, et quel mauvais goût! Passé pas loin de l'horrible noyade par asphyxie, le jeune garçon de neuf ans allait avoir du mal à oublier ce moment.

Une vive douleur lui brûlait le visage. Un peu de sang avait coulé sur ses joues, et il n'arrivait plus à ouvrir l'oeil gauche. En y posant le doigt, il y découvrit la cicatrice fraîche qui venait de marquer son visage, provoquer sa chute dans le lac et toute sa mémoire lui revint alors.


« R... Rik. Ce fut le dernier mot qui fila entre ses deux canines pointues avant que son métabolisme le contraigne à s'endormir. »

Quelle agitation, pour la petite tribu Ruväk-Paar! Limitée à une vingtaine de cabanons et quelques tentes situés autour d'un rare oasis des sables rouges, tout le monde avait entendu le grabuge et s'était réuni autour du blessé. Une fois entre les pattes du guérisseur, plus rien ne pouvait lui arriver.

Cette vision ne marqua pas seulement l'esprit du jeune blessé - Elle animait la peur d'un village tout entier

Le soleil se coucha, il fallut lui laisser le temps de se remettre.

« Neither, Rik. Expliquez moi de nouveau c'qui s'est passé. J'ai pas bien compris. »

Plus tard dans la soirée, Neither était remis sur pied, un bandage sur l'oeil gauche. Le feu qui crépitait aurait pu donner une ambiance chaleureuse à cet instant mais le chef du clan, le fennec et un autre étaient réunis pour mettre tout ça au clair.

« C'est Neither qu'à commencé! Il a failli me transformer en cendres! Regardez, mes cheveux sont cramés! Je l'ai juste poussé pour pas qu'il me fasse mal, c'est normal non?! J'ai... J'ai pas fait attention, et mes griffes ont touché son visage. »

Le jeune coyote éleva la voix en premier, tentant de se justifier. En effet, il lui manquait une belle touffe du côté droit de la tête... La brûlure avait quand même l'air douloureuse! 'Bien fait!' pensa Neither au tout début. Le chef de clan, un autre coyote, lui donna la parole.

« Mais... MAIS IL SAIT QUE J'SAIS PAS NAGER! le renard hurla au chef avant de se tourner vers le plus jeune. T'avais pas vu l'eau derrière?! C'est lui qui a tenté de m'tuer, chef! visiblement sur les nerfs, un peu de fumée s'échappait de sa truffe.

— Calme-toi, calme-toi mon gars. J'essaye juste de savoir ce qui s'est passé. Pourquoi diable as-tu tenté de cramer Rik? C'est grave tu sais. La magie ça ne sert pas à ç–...

— J'ai pas fait exprès. Okay?! »

Et puis les trois se turent. Le chef, car il ne comprenait pas trop. La magie qu'on enseignait aux jeunes était ardue, compliquée à maîtriser. Si même en le voulant on peinait à déclencher une étincelle, comment pourrait on ne pas prendre feu volontairement? Rik, car il savait bien que l'autre ne mentait pas. Non, il continua en détournant le regard

« On se chamaillait. Un peu trop. Il m'a insulté, je l'ai insulté. Puis il a dit que ce n'était pas la première fois que je causais des soucis à tout le monde et... Et c'est sorti tout seul. Une flamme.

— ... Une flamme? Une FLAMME? TOUT SON CORPS A PRIS FEU! Evidemment le coyote tenta de se défendre.

— Bon sang . . . Il a raison sur un point tu sais? Ce n'est pas la première fois, Nei'. Le chef tenta d'être rationnel. Mais comment ne pas donner raison à la peur collective qui animait sa tribu? Il rectifia le tir avant de paraître biaisé. D'un autre côté, ce n'est pas non plus la première fois que tu provoques une bagarre, jeune homme. Ne pense pas être tout blanc dans cette histoire. Le tort est partagé. »

Il respira un instant, ferma les yeux et écouta le feu. Personne n'osait ouvrir la bouche quand le chef se concertait! Mais au final, il avait pris sa décision, et la rendit aussitôt.

« Rik, Tu iras voir Skye dès demain, il te donnera du boulot à la verrerie. On va te faire morfler un peu, et pendant une bonne semaine. Cela t'apprendra à insulter un camarade. Pareil pour toi Neither, tu iras dans l'antre de Ruken pour t'occuper des blessés, une semaine aussi. Apprend ce qu'est la vraie douleur, et pourquoi il ne faut pas l'infliger à ceux qui t'entourent.

Enfin, je veux que vous vous présentiez tous les deux des excuses, d'accord? »

Ouch, une bonne semaine de punition. Les deux l'avaient plutôt amère, ce qui était compréhensible! Mais le conflit s'arrêta là, scellé par des excuses plutôt sèches mais sincères au fond.

Et une journée passa. La tribu complète parlait de cet évènement - Ce qui devait être un affrontement bénin entre deux têtes brûlées eut tourné en une rixe qui laisserait des cicatrices indélébiles sur deux jeunes esprits.

Instinct de survie

Le soleil n'était pas levé, et il faisait froid dans le désert, sans soleil. Le petit être rose avait quitté la tente qu'il partageait avec ses deux grand frère pour se rendre dans celle du guérisseur du village, Frère Ruken. Un fennec – oui, en fait, chez les Ruväk-Paar on naissait soit coyote, soit fennec – de grande taille, portant la robe traditionnelle des religieux de la tribu. Tissu bleu orné de décorations en cuir, une grosse ceinture sertie de bijoux et un quartz rose magique enclavé sur l'épaule gauche. Ce catalyseur était caché par les cheveux mi-longs blonds du quarantenaire, seule mage de soin de la tribu!

Le guérisseur avait comme travail principal d'entretenir la culture religieuse des jeunes Ruväk-Paar. Il faisait aussi office d'instructeur pendant la journée pendant que les parents travaillaient. Enseignant la géographie, les lettres et les nombres, l'histoire, la philosophie, l'anatomie, le respect, le travail, et surtout la magie. Ruken était la liaison nécessaire entre les enfants et le reste de la tribu. Il se pencha vers Neither, et le serra dans ses pattes pour le saluer; la manière traditionnelle de saluer un enfant Ruväk-Paar.

« Sois le bienvenue en mon antre, jeune homme! J'espère que ton œil cicatrise bien. Je t'attendais pour refaire les bandages de nos blessés. il ajouta en chuchotant : Bon, on va commencer par le tien, vu que tu ne sembles pas trop t'en préoccuper.

— Ouah, super... grogna t-il. »

Et puis la première journée de travail commença. Les blessés étaient fréquents, ici. Entre les diverses attaques extérieures, l'artisanat dangereux qui faisait le beurre du village – la fabrication de verre – et les complications lors des chasses, Ruken ne manquait pas de boulot. Mais comme l'avait prévu le chef, ce travail serait parfait pour calmer Neither... alors il put connaître la souffrance morale de se souiller du sang des siens, d'évoluer entouré avec les complaintes de douleur, les os brisés et les peaux à vif et cloquées. Les sourires des rétablis, les pleurs des proches. Forcément, ce n'était pas facile à supporter.

Du matin au soir, l'enfant avait assisté l'autre, et le boulot n'avait pas manqué. Oh non. Le guérisseur offrit une infusion en guise de récompense au puni, tous les deux assis pas loin des patients en cas de complication. Ruken avait envie de parler, ça se voyait à son air sérieux, et le chef avait de toute façon prévenu Neither -

« Ruväk-Paar signifie "Pattes sombres" dans la langue de feu nos anciens. Regarde tes mains. »

Sans vraiment y prêter attention, il s'exécuta et y aperçut les tâches de sang, les traces de chlorophylle des plantes broyées au pilon, la cendre des braises, les égratignures.

« C'est à ses mains qu'on reconnaît la valeur d'un Ruväk-Paar. Tes mains sont aujourd'hui des mains d'homme. Je suis très fier de toi, tout le monde peut l'être. Aux fours à verre, Rik vit la même chose que toi. »

Un silence pesa dans la pièce avant que le guérisseur ne s'entêta à continuer.

« Ah... tu sais Neither, tu es un garçon un peu spécial dans la tribu. C'est dur pour le chef et les autres, de savoir comment te contenir. Un magicien étonnement doué pour son âge, né avec des pouvoirs. E Naranh'ae-Ruväk, un Enfant du Flux. Du feu, qui plus est!

Tout ce qui est réduit à l'état de cendre perd à jamais sa substance, qu'il s'agisse d'un objet ou d'une personne. Comprends-tu leur peur? Nous avons toujours vécu avec le feu, mais nombreux sont nos ançêtres qui ont été défigurés ou ont péri au contact de la braise. Tu l'as vu aujourd'hui. Notre cohabitation n'est pas facile. sa voix était très posée, mais l'enfant perdit un peu confiance en lui. Tes parents sont partis, tes frères et moi-même avons dû t'élever, et je sais que ce n'est pas facile pour toi.

— J'en veux à personne, si c'est c'que tu insinues! il se battait contre les sanglots qui arrivaient. J'en ai marre, je suis juste perdu, je ne comprend pas c'qui s'est passé hier. Rik était mon ami... Jamais je lui f'rais du mal. Et tu es en train de me dire que je fais peur à tout le monde c'est ça? Je suis un monstre?!

— Ah ne me méprend pas, je n'insinue rien! Je ne peux savoir ce qui se trame dans ta petite tête. Enfin... Non, tu n'es pas un monstre. Et tout le monde t'aime ici.

— Hier . . . Ce n'était plus mon ami. Il m'a regardé avec de la peur dans les yeux. »

Le petit fennec haussa un sourcil, un fond de raison animait son esprit. Ruken semblait tendu, comme s'il avait quelque chose à avouer. Neither le sentait, et sa queue battait dans tous les sens. Il n'osait rien dire, et levait les yeux en direction du guérisseur priant pour qu'il lui donne enfin des réponses sur ce qu'il est. Et puis après un soupir il se lança.

« Quand je t'ai fait naître de ta mère, j'ai reçu un message. Un message que je n'ai jamais pu communiquer à quiconque autre qu'elle.

— Huh? il dressa simplement une oreille.

— Mais tes parents sont partis trop tôt, alors je l'ai gardé pour moi. Je regrette mon erreur, ce qui serait arrivé hier n'aurait été qu'un vilain cauchemar. »

Neither était accroché à ses lèvres, perplexe. Un message?

« Lors des sacrements de ta naissance, le vent fit parvenir à mes oreilles : Farae choisit le renardeau que tu étais pour faire le lien entre le divin et les mortels. »

La déesse qui apporta à l'homme le courage et l'émotion.

« Tu n'est pas sans connaître la Genèse de notre monde, n'est-ce pas? »

Neither en resta bouche bée. Normal, vu la gravité de la nouvelle! Il hocha juste la tête, car oui, l'enseignement principal porté par les anciens aux enfants était celui de la religion. Sans connaître les dieux sur le bout de griffes, l'enfant était au courant du rôle de Farae.

« Peut-être a t-elle vu en un Ruväk-Paar tout le courage qu'il faut pour vivre en des terres si hostiles. En ton être, cette tornade de sentiments qui chavire tout et couche l'herbe sur son passage... Mais c'est un rôle extrêmement important à porter, et un honneur presque incomparable. »

Il resta longuement silencieux, comme si cette nouvelle venait de lui mettre un crochet du droit. Grosse difficulté, pour un bonhomme aussi jeune que lui de jauger une aussi grande responsabilité. Il tenta presque d'ignorer cette nouvelle.

« T'sais, Ruken. Quand j'me suis noyé, hier.

— Mh?

— J'ai eu peur sur le coup. Mais quand j'y repense. Y'avait des voix dans ma tête, je pensais que j'hallucinais. C'était elle? J'ai cru que j'allais mourir, mais elle m'a sauvé.

— Qui sait, laisse moi me répéter que je ne suis pas dans ta tête. Concentre toi sur ton pouvoir, sur la voie que tu veux prendre, et tout ira mieux.

Pour le bien de tout le monde, tu dois rester maître de tes émotions. Tout va bien se passer, okay? »

Le Frère lui ébouriffa les cheveux, content d'avoir enfin pu lui annoncer la nouvelle, et le renardeau ne put s'empêcher de fondre en larmes dans ses bras. Sa chaleur corporelle montait sans qu'il ne puisse s'en rendre compte, le bout de ses doigts et de sa queue fumaient - Ruken encaissa la douleur et le serra contre lui en silence...

Mais un fantôme grandissait en lui, lui aussi avait peur. Il tenta de chasser le mot "Malédiction" de son esprit, mais il revenait presque toujours le hanter.

Le reste de la semaine fut un temps de reflexion, de mûrissage avant le retour à la vie normale. La vie normale? Rik avait pardonné à Neither, du moins pensait t-il. Mais jamais ses interactions sociales furent celles d'antan.

Adultes comme enfants croisèrent de moins en moins son chemin. Les mots étaient froids et faux, une distance de sécurité s'installa entre eux et Neither. C'était une réaction parfaitement naturelle, il avait mérité cette réputation. Qui souhaiterait se trouver proche d'un des siens quand il était connu pour ses combustions spontanées? Ses frères ne partageaient plus la même chambre que lui une fois ses douze ans atteints... Cet équilibre tragique changea l'enfant du flux à jamais, la vie au camp suivait son cours mais il subissait la pire des punitions. La solitude forcée par les siens qu'il vécut alors comme une trahison.

Ruken, chagriné par cette situation qu'il ne pouvait ignorer fit de son mieux pour faire entendre raison aux canidés de sa tribu : Pas même les mots d'amour et de respect partagés lors des messes du guérisseur ne purent combattre l'instinct de survie. Pour la première fois il avait l'impression d'avoir failli à sa mission de protection, faisant face à la nature de ses frères. Il peinait à guérir les blessures du cœur.

Seules les prières permirent au renardeau de garder la force. Il apprit alors à discuter avec Farae sans même s'en rendre compte. Lui ne voyait pas l'appel de détresse de Ruken qui le voyait sombrer peu à peu sans ne savoir comment réagir. Il préféra faire confiance à lui et lui seul.

Âge de raison

A quatorze ans, l'âge de raison, n'importe quel Ruväk-Paar était autorisé à quitter son village natal. Une nuit où le vent couchait les arbres, la nuit de son anniversaire, Neither se réveilla en silence. Il rangea dans sa sacoche des fruits secs, une gourde d'eau, un crystal de quartz hérité de ses parents, quelques derniers effets personnels. Après de longues hésitations, il y glissa sa robe de prière, comme dernier souvenir de la tribu qui l'eut jadis considéré comme l'un des siens et décida de quitter sa tente avant que ses larmes ne teignent trop le beau cuir de sa musette. Il entama alors une longue marche en direction du Nord, ne savant plus vraiment ou se réfugier. Sa tente? Plus un refuge.

« N . . . Neither! Non - la seule voix qui pouvait le retenir résonna. Haletant, comme s'il venait de courir. Le renardeau se retourna.

— Ruken. Laisse moi tranquille s'il te plaît, ne me fais pas plus de mal.

— Je sais bien que je ne suis pas en position de m'accrocher à toi mais- »

Le vent se dirigeait vers le nord lui aussi. Il transportait toutes les émotions négatives dont Neither eut été victime.

« OH NON! Par pitié, ne me sort pas plus de conneries. "Tout va bien se passer" hein? Tout s'est bien passé selon toi? LE RENARD N'A BLESSÉ QUICONQUE EN CINQ ANS DE TEMPS DONC TOUT SE PASSE BIEN! La vie est belle chez les Ruväk-Paar, ils perdurent la tradition des animaux qui rejettent le plus bizarre de la portée! PAS DE CHANCE, LE RENARDEAU BIZARRE ICI, C'EST MOI!!

Je suis encore un gamin et personne ne pensait que j'allais péter un câble avec la responsabilité qui pèse sur mes épaules?! »

Les larmes s'évaporaient le long de ses joues, de plus en plus haut, et Ruken ne put que témoigner, incrédule. Sa fourrure seulement illuminée par la lune devint incandescente, il fumait. Un brasier allumé dans la nuit.

« Te rends-tu compte de l'effort que j'ai du faire pour partir sans FOUTRE LE FEU A CE PUTAIN DE TROU PAUMÉ? Je ne l'ai pas fait. Pourquoi? POUR TOI, RUKEN. »

Ruken ravala sa salive et ne prononça pas un seul mot. La peur figeait son corps, transpirant à cause la chaleur. Corps figé, la main posée sur la garde de son épée.

« Je pensais que tu n'étais pas comme eux, mais tu es prêt à me trancher la gorge au moindre sursaut d'émotion. Je suis un danger pour les Ruväk-Paar? Non. Plutôt sûrement le seul Ruväk-Paar qui reste sur nos terres.

Je pars, connaître ce que c'est de se noircir les pattes. Si je ne trouverai pas de courage ici, j'en trouverai ailleurs. »

Et l'image d'un guérisseur paralysé fut la dernière qui lui restait des siens alors qu'il progressait vers Lavan. Non... Le reste du monde. Les histoires qu'on lui racontait enfant lui revinrent alors à l'esprit, celles de guerriers et mages Ruväk qui peuplaient le monde de plusieurs camps où ils se contaient récits de batailles, légendes, prières autour de feux, dansants. Tout le monde s'entraidait. Rien de tout ça ici.

Le Temple de Farae

Se servant de toutes les connaissances accumulées en survie - merci Ruken - il parvint sans grandes difficultés à rejoindre la capitale Furry. C'était un nouveau monde pour lui! Son bagage théorique ne fut pas assez pour évoluer correctement en ville, et il passa ses premières nuits au pied des arbres entourant la ville, sa robe comme seule couverture. Il ne faisait pas aussi chaud, le soleil lui manquait, et la terre paraissait un ersatz de sable qui salissait la fourrure d'une teinte brune fort non élégante.

Pourtant il remarqua lors de ses petites expéditions en cité qu'un bâtiment était construit au coeur de la montagne, en haut d'un escalier d'une cinquantaine de marches! Il en avait vu quelques uns, des lieux religieux. Les Furries accordaient une grande importance à la spiritualité... Mais rapidement, le renardeau apprit qu'il s'agissait du temple de Farae de Lavan. Arrivant décharné avec une lourde besace sur son dos, Neither s'attendit à se faire virer comme un malpropre. Pourtant derrière la flamme éteinte depuis longtemps de son œil, les moines du temple surent reconnaître l'ambition et la solitude qui se battaient aux confins de son âme. Bien assez vite, ils arrivèrent à reconnaître l'enfant qui partageait la volonté de la déesse de ces lieux, une bénédiction!

Un moine en particulier - Le chef des moines? Neither pensa, voyant ses habits différents - aida le fennec à se relever. Vu les cornes, probablement un bouc, mesurant plus de deux fois sa taille. Mais il n'était pas terrifiant, plutôt le contraire.

« Pauvre bonhomme... Tu n'as que la peau sur les os. Un fennec... Tu dois venir de loin si ce n'est pas de Lavan! Qui a bien pu t'abandonner comme ça? il demanda gentiment, se baissant pour atteindre à peu près la taille du renard.

— . . . il avait peu fière allure, et n'arrivait pas à parler. Il n'avait parlé à personne depuis des semaines.

— Ah, ne sois pas triste. Dis-toi qu'il s'agit de la Tisseuse de Vie qui t'a placé sur ce chemin. Tu as fait preuve de courage, et elle t'a emmené ici. son interlocuteur avait du mal à l'écouter. Oh, dis moi plutôt. As-tu faim?

— . . . Oui. il répondit enfin, hochant la tête.

— Alors reste manger avec nous! Tu peux m'appeler Grégory, et moi comment dois-je t'appeler?

— Neither. »

Suite à cette proposition, l'acte de partager le pain redonna une once de confiance à l'enfant de flux. Et il ne quitta plus le temple pendant les quatre prochaines années de sa vie. Neither l'avait compris : Le prochain prêtre de Farae en ce monde serait lui. Etait-ce donc cela la responsabilité dont Ruken parlait?

Frère Gregory et les autres le prirent sous son aile afin de lui enseigner ce qu'il lui restait à savoir. La magie effrayait moins les moines, et au lieu de le rejeter pour ses combustions spontanées s'en amusaient. Les mages lui conseillèrent diverses techniques afin de canaliser ses émotions en de puissants sorts maîtrisés! ... Maîtrisés sommairement.

La vie scolaire semblait lui aller, y ayant déjà goûté là bas dans le désert! Les livres de magie étaient bien plus fournis que ceux qu'il eut connu, et il pouvait passer des heures dans la chambre qu'on lui avait confié dans le sous-sol à se perfectionner. Pouvoir se vanter de contrôler un élément ce n'était pas donné à tout le monde, mais clairement ce fut un catalyseur pour reprendre confiance en soi malgré tous les défauts qu'il avait en surface.

Au sein du temple qui le considérait maintenant sien, il gagna le titre de Feu-Follet lors de sa transition en tant que Prêtre à ses dix-sept ans.

Mais une question subsistait dans son esprit. Quelle était sa mission? Depuis ses neuf ans et la révélation brutale de Ruken, jamais Neither ne put comprendre... Pourquoi lui? Lui qui ne parvenait pas à contrôler ses émotions avait l'air malin quand il devait s'agir d'une vertu que Farae était sensée représenter.

Maintenant majeur, Renard n'était plus Renardeau. Pas plus avancé sur son rôle au sein de la société, il songeait à partir en voyage en dehors des contrées oubliées... Faire preuve de courage, connaître les principes d'autres temples, d'autres dieux dont il n'apprenait que via les lectures, et affronter les horreurs du monde. Mettre sa puissante magie de destruction au service du bien. Si lui pouvait faire preuve de courage, alors il rayonnerait sur de nombreux êtres qui avaient perdu la volonté de continuer! Une forme d'aide.

Aider les siens, n'abandonner personne comme il put l'être auparavant.


Physique et Caractère :

Physique

Sous les rayons du soleil, là, dans les dunes du désert au sable rouge. Plus près, plus près! On peine à y distinguer cette petite boule de poils, pour qui la teinte de la chevelure semblent flirter avec celle de l'arène écarlate brûlant sous ses pattes.

Un fennec un peu spécial se cache sous ce long voile magenta. Un fennec, que l'on reconnaît à ce petit air sournois de renard, museau rond, moustaches presque invisibles, fin et agile. En haut du crâne, deux loooongues oreilles pointent le ciel et captent tous les sons environnant. Un rose terne couvre son pelage en deux teintes au niveau du bras et du reste du corps. Oh oui, un fennec. Du haut de son mètre dix, de son poids plume, impossible de s'y tromper!

Au niveau du visage : ses gros yeux en amende. Le droit a l'iris orange, qui rappelle le soleil au bon matin. L'autre s'efface presque dans le sclérotique, et une cicatrice ressemblant étrangement trop à une croix y gît à jamais après s'être refermée. Deux petites griffures sous les orbites coulent sur ses joues, et permettent de deviner qu'un coup est à l'origine de cette blessure. Sous les mèches de cheveux un foulard jaune, que l'on reconnaît au nœud dépassant derrière sa tête, en voilà un bon outil pour tenir cette longue masse rebelle en place! Son sourire est décoré par quatre belles canines qui dépassent presque des babines et lui donnent cette identité de petit malin. Enfin deux grosses tâches claires en guise de sourcils appuient la moindre de ses expressions et tâches de rousseur décorent la pointe de sa gueule.

Son corps contraste bien avec la diversité de ses expressions. Famélique, il semble constamment mourir de faim : L'énergie qu'il consomme en pratiquant la magie semble puiser dans ses ressources physiques en plus du flux. Sa cage thoracique apparait clairement sur son torse, de même pour le bassin, et la majorité de ses os. Pour les membres supérieurs, ils semblent deux allumettes à la base de l'épaule, mais les avant-bras en mesurent deux fois le diamètre. C'est une épaisse couche de fourrure qui part du coude jusqu'au bout de ses gros doigts griffus qui en sont la cause. Précisons qu'il possède un total de seize doigts pour quatre pattes, et on en devine facilement l'arrangement.

Dernier point important de sa morphologie : Qu'il en soit le fruit des hybridations inter-espèces, une mutation au sein de son génotype ou bien une particularité magique... Sa queue – celle qui prolonge sa colonne vertébrale – est étrangement longue. A peu près sa taille, pour être un peu plus précis. Ce troisième bras que le fennec peut bouger à sa guise lui permet d'étendre ses pouvoirs magiques.

Les habits du fennec ne changent pas souvent.

Assez iconique, sa petite robe de mage bleue assez ample pour lui permettre tout mouvement. Ses points d'attache sont situés au niveau de l'épaule gauche et de la ceinture qu'il porte. Elle est terminée par un ourlet en fourrure de loup gris, et termine mi-cuisse, afin de couvrir convenablement ses parties intimes. De l'autre côté, un autre tissu presque aussi lourd que du cuir est accroché à la ceinture afin de couvrir la jambe gauche. Ensemble, les deux habits forment une tunique complète, originale, et affirment son identité de mage!

La ceinture est en cuir teinté de gris tant qu'on dirait de l'acier. Des pierres précieuses sont incrustées dedans, bien qu'elles n'aient rien de magique. Sur l'épaule droite du Furry, le quartz rose chargé de magie qui lui sert d'outil un peu passe-partout et de réserves d'énergie de dernier recours.

Caractère

Comme si l'élément du feu se retrouvait à brûler jusqu'au coeur et la tête de Neither, il en reflète tous les aspects.

Petit-être au sang chaud, bouillonnant même, on retrouve peu de pareille grande gueule en tout Aendryl. Il s'énerve facilement, lui valant d'énerver bien souvent ses confrères. Souvent par entêtement, il fait preuve d'une grande volonté dans tout ce qu'il entreprend - C'est un bon point selon lui, mais son entourage n'en pense pas autant, bien souvent. Mais il peut au moins se vanter d'aller au bout de toutes ses décisions! Son esprit est vif tel une flamme, le fennec eut appris à gérer les situations de crise dans son lieu natal. Toujours attentif à son environnement depuis, il devient difficile de le perturber quitte à ce qu'il soit un peu trop borné dans ses idées!

A l'inverse des religieux, normalement plutôt réservés, Neither est à l'image de son dieu : Très emotif. C'est une petite boule hyperactive qui se balade souvent hors de son temple, et connu de la plupart des habitants aux alentours malgré son jeune âge. Ceux qui l'énervent font face à la furie de l'enfant de flux qui n'hésite pas à se déchaîner et à montrer les croc – Bon, certes, parfois il va un peu au delà des préceptes de sa divinité... Mais ça ne fait de mal à personne? Pas trop, en tout cas.

Enfin. Il y a en effet une chose qui lui fait souvent défaut, la loyauté. La cicatrice ouverte par l'abandon des siens ne s'est toujours pas refermée, et faire preuve de confiance envers qui que ce soit semble difficile. Il éprouve une difficulté conséquente à reconnaître ses alliés par peur de se faire trahir, et... N'étant pas maître de ses émotions, il peut tout aussi bien devenir un monstre quand cette confiance est brisée.

Même s'il est malin, quand il n'est pas trop poussé par le vice – ce qui arrive souvent heureusement – il est mauvais menteur.

Hinangol possédant en lui depuis sa naissance la magie de feu, le fennec en est parfois victime. Lors de sursauts d'émotion, quelques flammes peuvent tout à fait s'échapper de ses pattes, voire de sa queue! Et la température grimpe rapidement. Certains rougissent quand ils sont amoureux, Neither lui devient une véritable fournaise. Pas très pratique, et un peu humiliant! Jadis cette colère put le transformer en véritable brasier vivant.


Informations suplémentaires:

Goûts, peurs et passions

Quoi de mieux pour refroidir une aussi grosse tête brûlée qu'un peu d'eau? Presque comme s'il était l'élément qu'il maîtrise, rien n'effraie plus Neither que... L'eau. Peinant à nager, le pauvre a failli se noyer plusieurs fois, et quand il est submergé dans se liquide, une seule pensée occupe sa tête : « Tu es sans défense ». Son instinct, presque contrôlé par le flux, presque contrôlé par le feu, se sent impuissant. Et ça donne froid dans le dos, hein? Cette phobie est tellement forte que le moindre bain est une épreuve pour lui, que la pluie reporte toutes ses sorties. Par peur qu'en lui brûle une bougie, qui ne peut plus se rallumer une fois éteinte. En fait, quand on a un esprit aussi aiguisé que lui, qu'on est en parfaite analyse de toutes les situations... Il devient complexe de ne pas avoir peur d'une multitude de choses qui - il est vrai, peuvent arriver. Peur de la mort, de se faire trahir. Peur de se faire humilier, de ne pas être aimé et de finir seul, que sa déesse l'abandonne. Être un représentant du courage et de l'émotion, c'est un lourd fardeau à porter. La moindre sensation de faiblesse ou de doute suffit à ne pas être à la hauteur. Et décevoir sa divinité, quoi de plus horrible pour un adorateur?

Neither aime bien s'occuper l'esprit avec une compagnie, de temps en temps. Le soir avec ses amis et par le jeu. Il entretient une affinité particulière avec les jeux de cartes – qui demandent vivacité d'esprit et réflexes. Fort au Chacal, un jeu de bluff venant de son village d'enfance, et connaissant à peu près les règles de la plupart des jeux de comptoir. Comptons aussi l'alcool – qui lui permet de s'évader de ses responsabilités juste un instant. Il n'est d'ailleurs pas rare de le croiser autour d'un bar, tant féru des rixes minuit passée dans les tavernes! Venant du désert, il est un des rares consommateurs d'Ether de Cactus, son spiritueux favori, et pense que la bière est une boisson de faible.

Sinon, quand il est seul, la plupart du temps, et bien... La recherche de connaissances peut-être une autre de ses passions. Neither possède un bon nombre de livres dans sa bibliothèque, sur la magie, la géographie, les mathématiques, la biologie, la physique, l'histoire, la philosophie. La plupart? Il ne les a pas lus. Mais, il compte bien s'y mettre un jour! Car quelle meilleure sensation que celle de lire le soir à la bougie, la musique tamisée des tavernes à des dizaines de mètres de là en fond sonore, chauffé par un feu de cheminée? Et quand des citoyens viennent s'adresser à lui pour des question dans son domaine de compétence, le Fennec accepte avec joie d'y répondre.

Neither l'apprécie, cette solitude. Celle qui lui permet de réfléchir à Farae, lui permet d'entretenir un minimum son temple. De sortir de son rythme de vie effréné, aussi, car c'est pas facile tous les jours.

Ses autres goûts? Eh bien, il doit admettre être obstiné par la recherche du premier amour. Bien que les prêtres soient généralement bien plus acceptés en société que les oracles, il en subsiste toujours un certain détachement que le renard ne peut s'empêcher de maudire. A cause de l'image de dévotion totale qu'envoie certains religieux au reste de la population, comment passer pour un être capable d'aimer une autre entité que sa divinité? Enfin, se faire apprécier par les garçons reste un sujet mystifiant totalement Neither.


Nom : Ruväk-Paar
Prénom : Neither
Age : 18 ans
Sexe : Mâle
Orientation Sex : Homosexuel
Race : Furry
Origine : Contrées Oubliées
Institution : Les Adorateurs
Pseudo : madratdead