Kalbari Alkamb

Pouvoir et Armes

Pouvoir : Kalbari est un Hinangols, maîtrisant le feu. Bon, à vrai dire, ce n’est pas une capacité qu’il maîtrise réellement. Pendant son entraînement dans le but de devenir chevalier, sa mentor n'a pas pris le temps de développer ce pouvoir. Ce n’est qu’adulte et bien plus tard qu’il s’entraîna dans son coin. Celà lui permit de développer cette capacité. Maintenant il est capable de s’en servir pour se défendre et pour maintenir à bonne distance ces ennemis.

Armes : Kalbari ne voyage jamais sans son épée à une main. L’épée en question est vieille, très vieille. Mais il l’a toujours gardé avec soi. Mais si elle n’est pas restée intacte et a été réparée de nombreuses fois. Cependant, elle reste tout de même de bonne facture. En plus de son épée, il porte un bouclier, à son bras gauche. Il s’agit plus d’un solide pavois, efficace pour se protéger, ou protéger d’autres personnes. Ce bouclier est ornée de son “armoirie”, un savoureux mélange de flamme et de pièce, rapport à son nom et ses origines.


Biographie :

Le clan des Alkamb

Les Contrées Oubliées… Un pays où beaucoup rêvent d’un avenir meilleur. Certains s'accrochent à l’espoir d’un lendemain qui sera meilleur, d'autres y croient dur comme fer. Quelques-uns sont pragmatiques et décident de quitter ces terres sauvages pour rejoindre le reste du continent. C’est le cas du clan des Alkamb. Ces furrys lions ont décidé de voyager en tant que nomade il y a de cela 450 ans. Perpétuant la tradition, les nouvelles générations ont inlassablement continué, mais non sans évoluer. Une branche des Alkamb s’est installée à Lumeril et a rapidement su trouver une place, de l’argent et des titres marchands. En revanche l’autre branche a continué sa vie de nomade, mais maintenant soutenue, ne serait-ce que de loin, par ces grands marchands sédentaires. Mais la vie de nomade est loin d’être facile. Les nomades sont, à tort ou à raisons, supposés être des bons à rien, ou des vandales par certains citoyens. Dans certaines villes, villages et cités où se rendait le clan, l’hostilité était présente. Et la pauvreté n'était jamais bien loin. C’est dans ce contexte que naquit, en pleine hiver, l’un des plus rudes que le clan connut, Kalbari le dernier d’une portée dont il fut le seul survivant. « Coeur qui brûle » nommé ainsi par le clan pour avoir su résister à ces températures glaciales. Les années passèrent et le Petit grandissait, élevé par une ribambelle de personnages, femmes et hommes, famille de sang ou non, les enfants étaient l’une des plus précieuses ressources du clan et l’éducation était la tâche de tous. Tant bien que mal, sa mère notamment mais pas uniquement, essayait de l’élever dans un cocon pour le protéger du monde. Mais malgré tous les efforts, lui aussi connut très tôt la dure réalité du monde. Pourtant, avec un constat assez consternant, on lui enseignait toujours des légendes sur un passé rêvé où l’argent coulait à flot et les soucis étaient 7encore de lointains cauchemars…

Une chevalière aux airs de sauveuse

Comme toute sa famille Kalbari, même jeune, était déjà fort et bénéficiait d’une constitution à rude épreuve. Aussi, si certains membres du clans subissait des moqueries et menaces, lui ne se laissait pas faire quand des mineurs s’en prenaient à lui. Bien qu'à chaque fois le clan le réprimandait, à chaque fois il recommençait. Jusqu’au jour où il le dit une fois de trop. Un jeune, qui se disait être page, ou écuyer, ou quelque chose comme ça, avait décidé de s’en prendre aux autres enfants du clan qui jouaient dans un sous bois à côté d’un village. Kalbari s’interposa alors pour les défendre, mais surtout il rendit les coups. Si bien que ce jeune écuyer prit ses jambes à son cou. Mais il n’était pas assez rapide et il fut rattrapé. Heureusement pour ce jeune, une chevalière, sa mentor en réalité avait été témoin de la scène et s’interposa. Loin de se laisser faire, Kalbari resta solide sur ses appuis. Mais à son étonnement, la chevalière jeta le jeune garçon en pâture. « Je te le laisse, s’il s’est fait avoir par toi, alors il n’est pas digne » lança-t-elle. Si le geste était étrange, en réalité il était prémédité. Cette chevalière avait précisément été mandatée par les marchands sédentaires du clan pour prendre sous son aile Kalbari, dont les échauffourées nombreuses étaient parvenu aux oreilles de Lumerill. Le clan était empli de désarroi. Personnes n’étaient au courant et perdre un enfant était toujours quelque chose de difficile, quand bien même c’était pour un avenir meilleur. Aussi, bon gré malgré, le clan abandonna l’enfant. Kalbari ne l’avait pas saisi à l’époque, mais il venait d’être volé. Il ne s’en rendait pas compte, pour lui une nouvelle vie commencée. En réalité son clan ne pouvait pas aller à l’encontre de la volonté de la branche sédentaire, pas dans ce monde, pas avec leurs conditions matérielles… De toute sa vie, il accomplit beaucoup de choses dont-il n’était pas toujours fière, beaucoup de basses besognes, beaucoup d’actions moralement douteuses, mais tout cela sans en retirer des regrets ou des remords. Non, la seule chose qui lui a fait naître un regret, c’est celui de n’avoir jamais pu revoir sa famille depuis son enlèvement.

Le long hiver…

Être écuyer est une tâche ardue qui peut être comparé à affronter un hiver rude et glacial uniquement muni d’une branche, d’une pierre et d’une peau. Mais comme son clan avait l'habitude de dire, Kalbari avait déjà vaincu le plus rude des hivers. Alors, malgré toutes les difficultés de l’entraînement, Kalbari garda la tête haute et prouva sans cesse sa valeur à sa mentor. Ils voyagèrent de villes en villes, à travers des contrées qui étaient encore inconnues pour le jeune lion. Plus le temps passa, plus son nom pris tout son sens. Un beau jour, la chevalière découvrit non sans étonnement que son écuyer pouvait maîtriser le feu. Un pouvoir bien pratique pour qui veut en découdre avec toute sorte d'ennemis. « Cœur qui brûle » se battait avec ardeur et ferveur. L’entraînement était rude et plus d’une fois Kalbari aurait pu abandonner. Mais il ne pouvait pas. Qui irait-il voir ? Comment vivrait-il ? A quel point cette “trahison” le toucherait-il ? La perversion de l’enrôlement résidait dans la suppression de toutes les attaches de Kalbari à son ancienne vie. Maintenant il n’y avait plus que sa mentor, sa sauveuse. En plus du physique, elle l'entraîna aussi à affronter le noble jeu de l’aristocratie humaine. Les bals, les fêtes, les spectacles, les soirées, les déjeuners et bien d’autres réceptions encore étaient le théâtre d’un affrontement perpétuel entre les nobles, un affrontement duquel les chevaliers n’étaient pas étrangers. S’en sortir là-dedans était tout aussi vital que savoir survivre à un combat.

Sur l’honneur

Après des années intensives d’entraînement aux côtés de sa mentor. Après de nombreuses côtes brisées, de nombreux os cassés, après de nombreuses cicatrices, après une maîtrise de l’étiquette “plus que satisfaisante”. Et après avoir continué de subir sans dire un mot le mépris des humains. Kalbari devint enfin un chevalier. A 20 ans, le cœur lourd et le corps abîmé, il endossa pour la première fois l’armure et le rôle de chevalier. Il quitta sa mentor et se mit au service des nobles. Ainsi il vécu pendant 10 longues années, de très longues années à être balloté à droite et à gauche par des nobles qui l’utilisaient comme un pion, sacrifiable. Quand il devint chevalier, il n’était pas seul, et rencontra facilement d’autres jeunes chevaliers. Au bout de la première année, un mort. De la deuxième année, le double, et ainsi de suite. Au final, au bout de 10 ans, ils n’étaient déjà plus autant. La solitude était un sentiment fréquent chez lui, qui ne le quittait que rarement. Pour ne pas changer, pendant ces 10 années il subissait toujours du mépris, dont la cause était lointaine, c'est parce qu'il était fils de nomade, en plus des marchands. Il n'était pas de noble extraction. C’était plus subtile avec les nobles, par des petits mots, des regards, des tâches à remplir. C’est une situation que Kalbari a subi sans broncher pendant 10 ans. Mais sa patience atteignait ses limites et finalement cette injustice qu’il devait combattre en tant que chevalier restait toujours présente cristallisée en lui. Ça le rongeait. De l’intérieur.

L’errance comme solution

Finalement après 10 ans, sans vraiment d’éléments déclencheurs autre que 10 ans de servage, et de mépris, Kalbari décida de devenir un chevalier errant. Sans autre maître que lui même il arpenta les routes en aidant ceux qui en avait besoin. De cette manière il avait une réelle utilité, notamment auprès de beaucoup d'hybride qui connaissait eux aussi des conditions de vie dures. D’abord exclu par ses pairs et la noblesse, au bout de quelques années à chasser des créatures, traquer des bandits, escorter des marchands, etc… il se fit de nouveau un nom. Ce nouveau nom lui permit d’abord de revoir d’anciens camarades. Bien sûr il y avait toujours de la méfiance, mais au moins il était moins seul. Il se vit même accorder un écuyer. Enfin accorder, c’est plus que les autres chevaliers et la noblesse de la région où il était lui donner assez de crédit pour avoir un écuyer. C’était un jeune humain, impulsif, casse-cou, et hautain. Au point où il n’écoutait presque jamais son mentor. Malgré les efforts de Kalbari, jamais la tâche ne fut aisée. Son écuyer ne lui reconnaissait pas autant de valeur qu’à un fils de noble, et n’écoutait presque jamais ces consignes, ces ordres, ces leçons. Ce qui devait arriver arriva d’ailleurs. Le premier écuyer de Kalbari mourut, avant de devenir chevalier. Quand la nouvelle se répenda, beaucoup de fausses rumeurs parcourèrent la région, toutes plus folles les une que les autres. La chose porta un coup au moral de Kalbari évidemment, mais surtout à sa réputation. Mais heureusement son talent parlait pour lui, et rapidement il eut d'autres disciples. Un à un, chacun devenait un chevalier et survivait aux premières années de chevalerie.

Felix De Lorient

De ces 35 ans, âge auquel il eut son premier écuyer, jusqu’à ces 55 ans, rien d’extraordinaire ne se produisit. Oh bien sûr il en a vécu des aventures, des combats, des enquêtes, des escortes. Il en a croisé des chevaliers, des parvenus, des nobliaux, des affamés, des malfrats, des orphelins. Il en a fait des bals, des batailles, des duels, des plans foireux, des stratégies rondement bien établies. Mais rien d’extraordinaire. Au fil du temps il est vite devenu le plus vieux des chevaliers errants toujours en vie, et l’un de ceux que la noblesse, ou une partie, respectait assez pour engager sans trop se méfier. Pendant ces 20 années, à de nombreuses reprises il faillit mourir, abandonner, se donner la mort aussi. Ces années ont été loin d’être facile sur le plan physique bien sûr, mais aussi psychologique. Mais un beau jour, alors qu’il était dans le château de la famille De Lorient, une famille qu’il avait déjà côtoyé par le passé, on lui proposa une mission particulière. Le cadet de la famille, Felix, était borné et capricieux des dires de ses parents et refusait le plan de sa famille : devenir chevalier en passant par la case écuyer. Le Felix en question estimait avoir déjà les capacités suffisantes et l'habileté pour être digne de la chevalerie. La mission était donc la suivante : Kalbari, dernier espoir des De Lorient, devait faire de Felix un chevalier. Déjà 6 chevaliers avaient abandonné. Mais ça n’effrayait pas Kalbari. Il accepta, et de là commença une histoire qu’aucun des deux n'avait prévue.

Compagnon à la vie à la mort

Si les débuts n’ont pas été simples, Felix ne dérogeant pas à la description faite par ses parents, au fur et à mesure, grâce à la patience de Kalbari, une entente s'installa. Bientôt une relation cordiale, puis amicale. En Felix, ce jeune furry, Kalbari décelait quelque chose qui faisait écho à son passé lointain. Il voulait protéger, du mieux qu’il pouvait en l’armant, Felix de la vie en dehors de la cage dorée de la noblesse. A force de vivre ensemble tout le temps, tous les jours, toutes les heures et aussi grâce à des caractères compatibles, une nouvelle relation émergea. Les deux seuls à savoir quand cela à commencé exactement sont Felix et Kalbari. Mais ce qui est sûr c’est que peu de temps après l’adoubement de Felix, les deux se déclarèrent officiellement ensemble, compagnons, d’armes et de vie. Mais la vie de chevalier n’est pas de tout repos. Des jours, des semaines passées sans que les deux ne soient ensemble, ni même en contact. Une situation qui alarma profondément Kalbari. Sans jamais le montrer à personne, ne pas savoir si son compagnon était en vie ou non le plongeait dans une profonde détresse. Aussi, les deux profitaient au maximum de leur temps passé ensemble.

Mais le magnifique Printemps

Maintenant, à 61 ans, après avoir passé 41 longues années en tant que chevalier, Kalbari continue son chemin ainsi, à voyager dans les contrées où l’on a besoin de lui, jamais bien loin de son Felix. Si son avenir n’a pas toujours été radieux, baladé entre un regret perpétuel, des pensées sombres, des désillusions, avec Félix à ses côtés la donne à changé. L’avenir est brillant maintenant, les perspectives admirables, et l’espoir présent. Il semblerait que le long hiver soit passé et qu’il ne laisse devant lui qu’un magnifique printemps pour les deux âmes sœurs. Et qui sait, peut-être vivront-ils ainsi encore longtemps.


Physique et Caractère :

Physique : Kalbari est un vieux lion, 61 ans déjà. Il est aussi vieux qu’imposant. 1 mètre 98 et 105 kilos engoncé dans une armure lourde. Si on enlève l’armure, on aperçoit assez peu de cicatrices sur son son torse et son buste. En revanche ses bras en sont couverts, des anciennes et des récentes. Sa crinière, et sa fourrure, adopte des tons orangés, avec des touches de bleu, une coloration qui date de son enfance et qu’il a continué d’entretenir. Les touches de bleu de sa crinière répondent à la couleur de ses yeux, un bleu vif, presque turquoise. Ces crocs sont accérés et son regard perçant peut paraître menaçant. Mais ils donnent une fausse image de Kalbari

Caractère : Kalbari est un homme plutôt renfermé. Il a passé le plus clair de sa vie seul, sans forcément exprimer ses sentiments, et quand il vivait avec des gens, souvent il devait juste se taire et encaisser des remarques de la part de ses employeurs, de ses camarades, de la noblesse. Mais quand il est avec Felix, son compagnon, il devient un tout autre homme, beaucoup plus ouvert, rieur, attentionné, protecteur, possessif un peu aussi. Et c’est une bonne chose. Avant ça, il gardait énormément de ressentiment en lui. Ne pas les exprimer était dangereux pour sa santé, mais maintenant la situation est tout autre, encore une fois grâce à son Félix.


Informations suplémentaires:

Kalbari possède un shal originaire de son clan. Dans les traditions de sa famille, il est coutume de fabriquer un nouveau shal à la naissance d’un individu. Ce dernier gardera le morceau de tissu toute sa vie et, au fur et à mesure des événements, des rencontres, des liens, le shal se verra modifier par le clan, ajoutant des broderies, des figures, des formes qui traduisent un événement, une rencontre, un lien, etc… Celui de Kalbari est particulièrement vide, en effet, il n’a pas revu son clan depuis bientôt 51 ans, autant de jours, de semaines, de mois, d’années qui n’ont pas été renseigné sur son shal. C’est finalement comme si cette vie, il ne l’avait pas vécu au regard de cette coutume 

Nom : Alkamb
Prénom : Kalbari
Age : 61 ans
Sexe : Mâle
Orientation Sex : Homosexuel
Race : Furry
Origine : Ambarnest
Institution : La cours des Chvaliers
Pseudo : Arlathan