Berthe Serpictor

Pouvoir et Armes

Pouvoir (facultatif): Le huna de Berthe est spécial. Il lui permet d'utiliser une magie précise de l'eau qui lui permet de manipuler sa peinture, quand elle est à l'eau. En traçant des formes géométriques simples sur le sol, ou tout autre surface non organique, Berthe peut donner de la profondeur à son art de manière littérale. Un carré, par exemple, deviendra un cube dont les dimensions seront exactes à ce qu'elle a peint (il aura toujours 1m de côté, par exemple, et fera donc 1m cube). Pour ce qui est du triangle, la hauteur sera calculée en faisant la somme des trois côtés du triangle (ce sera vachement plus simple comme ça.). Enfin une sphère aura la circonférence du cercle, tout simplement ! (oui, j'aime les maths.) Ces créations ne sont pas instantanées mais apparaissent en quelques secondes (un tour dans un combat IRP). Cela peut paraître faible, mais les hunas prennent plus qu'ils ne donnent. La couleur n'influe en rien la création. Le contre coup est exorbitant, par contre. Berthe aura vu la disparition de ses bras, ainsi que de son bas du corps, pour se retrouver avec le bas du corps d'un serpent, ainsi que de sa faiblesse aux basses températures. Elle ne peut s'aventurer dans els régions froides ou même explorer les hauteurs. Evidemment, la glace lui est interdite et l'eau froide la fait entrer dans un état inerte, si elle y reste trop longtemps. Arme (facultatif): son fidèle pinceau et sa palette de couleurs... Ainsi qu'une dague. 

Biographie :

Berthe est née dans le beau port d'Ambernest, au large du magnifique lac éponyme. Ses deux parents, marchand spécialisés dans le transport de cargaisons en tout genre grâce à leur bateau, étaient fiers d'avoir enfin pus mettre au monde une héritière, car ils ne savaient pourquoi mais leurs anciennes tentatives avaient échouées. La fille étaient aimées par toute sa famille, et elle fût donc traitée en chouchou par tout le monde. Elle eu toujours accès à ce qu'elle voulait, menant une vie de noble parmi tant d'autres. Mais ses parents évitaient de la gâter, car elle allait devoir reprendre les rennes de leur entreprise commerciale et une pourrie gâtée ne servirait à rien. Berthe était curieuse, toujours à essayer ce qu'elle pouvait, aussi comme art que comme sport, et tomba amoureuse de la peinture. Elle aimait tellement pouvoir mettre ses émotions sur un support physique et influencer le pinceau entre ses doigts de son humeur. Elle restait une amatrice, car ses parents la dirigeait principalement vers l'apprentissage des mathématiques et du commerce, plaçant beaucoup d'espoir en elle. Cela ne la dérangeait pas, du moment qu'elle avait droit à son hobbie et à quelques libertés de mouvement dans le port. Elle se faisait même courtisée, mais l'amour ne l'intéressait pas, bien qu'elle soit sournoise avec ses prétendant, parfois, et leur faisait miroiter des choses sans les réaliser. Ainsi allait sa vie de noble, tranquillement, sans accrocs : peinture d'un côté et marchandage de l'autre. Un soir, après un dîner de famille ennuyeux, elle partit vers le port, en quête de choses à peindre. Elle restait toujours dans les endroits les plus sûrs du port, mais ce soir là, elle se sentait aventureuse. Elle se déplaça en utilisant son nom pour sortir du port, afin de se poser au bord du lac, matériel de peinture sous le bras. Elle trouva un coin sympa, avec une belle vue de l'endroit, et se mit à peindre une bien belle toile, pendant quelques heures... Mais quelque chose attira son attention dans les vagues qui s'écrasaient paisiblement sur le rivage... Une petite boîte, ramenée par le courant de l'eau, avait été déposé sur les rochers. Curieuse comme tout, elle marcha vers la boîte et la prit en main avant de l'ouvrir. La boîté était vieille, usée, le métal rongé par le temps et l'eau. Mais le trésor à l'intérieur était encore en parfait état ! Il s'agissait de magnifique boucles d'oreilles vertes, dont la forme ressemble à s'y méprendre à une écaille de serpent. Excitée, d'avoir trouvé un tel trésor, Berthe voulu prendre les accessoires pour les observer de plus près et puis.... Ses bras tombèrent, comme un fruit tombant d'un arbre. C'est comme si ses bras avaient été coupées par une épée invisible, mais que la blessure avait immédiatement cicatrisée. La douleur frappa alors la pauvre femme, qui s'évanouit presque instantanément tellement elle était insupportable. Elle tomba lourdement au sol, alors que la malédiction la transformait petit à petit. Cela prit du temps, et heureusement pour notre noble (ou pas) personne ne la découvrit. Evidemment, en ne la voyant pas revenir de la nuit, ses parents inquiets on donner l'alerte et la famille partie à sa recherches. Ils la retrouvèrent, inconsciente au large du lac, mais monstrueusement modifiée. Ses jambes et son bassin était devenue une queue de serpent et ses bras amputés au niveau du milieu du bras, avant le coude. Reconnaissant malgré tout leur fille et s'assurant qu'elle était vivante, les parents reprirent leur fille pour la ramener dans la maison, ne voulant pas que leur monstrueuse héritière soit révélée au grand jour.

 En reprenant connaissance, Berthe fut confuse. Elle était dans son lit, avec les habits de la veille, et une couverture sur le corps. Elle se sentait bizarre, comme si ses jambes étaient collées... Et elle tenta de se lever en prenant appuie sur sa table de chevet... Mais elle tomba lourdement sur le sol, alertant ses parents de son réveil. Confuse, elle regarda d'abord ses bras, découvrant avec horreur qu'elle n'en avait plus ! Elle tenta de se relever en criant, ne sachant comment réagir, et remarqua des écailles sur son corps. Elle enleva tant bien que mal sa couverture avant de voir avec effroi qu'elle n'a plus de jambe, mais une horrible queue de serpent ! Prise de panique, elle fixait son corps hideux à ses yeux ne comprenant plus rien. Ses parents entrèrent dans la chambre à ce moment là, inquiet pour Berthe, mais n'approchaient pas d'elle. Il voyait aussi la transformation comme hideuse et restaient donc à distance. Berthe faisait une fixation sur sa queue de serpent, oubliant son handicap, et se mit à pleurer. C'était trop pour elle. Les premiers mois furent extrêmement difficile pour elle. Elle devait tout réapprendre. Ramper plutôt que de marcher, vivre sans pouvoir utiliser de bras, ce qu'elle avait fait toute sa vie... Au yeux du port, elle n'existait plus. Elle était cachée, ne voulant elle-même plus vivre réellement. Elle ne mangeait plus et si ce n'était pour son manque de bras, elle aurait déjà tenté de se faire du mal. Ses parents essayaient tant bien que mal de la supporter, mais c'était très dur pour eux aussi. Ils s'éloignaient inconsciemment de leur fille et même si ils l'aiment par amour familiale, ils avaient perdu tout espoir en elle. Au fur et à mesure du temps cependant, elle appris à apprivoiser son corps. Elle avait eu l'idée d'utiliser le bout de sa queue, étonnement préhensible, pour s'en servir comme d'une "main" et se mit en tête de reprendre la peinture. Elle ne se sentait pas mieux mentalement, mais elle était persuadée que reprendre son hobbie préféré pouvait l'aider. Au début... C'était pathétique. Tenir le pinceau était nettement plus difficile sans doigts et ses dessins étaient grossier, sans âme. Elle commença avec des formes simples. Elle découvrit alors un pouvoir inattendue, quand elle fit tomber un cube de sa toile alors qu'elle avait enfin réussi à faire une forme sans trembler ! Peindre était devenu sa thérapie à elle. Au début, ses toiles n'avaient aucun sens, chaotiques, aux formes angulaires, dépeignant de la colère et de la tristesse. Les formes douces ou ressemblant à un serpent étaient d'une manière ou d'une autre bannies. Mais plus le temps passait et plus elle était confiante, renouant avec son corps et son esprit au fil des années. Il lui fallut bien 8 ans pour y arriver, à force d'extériorisation et aussi de parler car elle avait renoué avec ses parents, qui la soutiennent complètement aujourd'hui malgré le fait qu'ils commencent à se faire vieux et que l'espoir d'une relève ne se fera pas dans la famille. Se sentant mieux aussi dans son corps, elle avait repris du poids et n'avait plus honte de se montrer en dehors de la maison familiale. Elle était certes mal vue, car ressemblant à une hybride, mais elle se défendait très bien aussi bien verbalement que physiquement quand il le fallait. A ses 28 ans, donc, elle était connue dans le monde de l'art, ses anciennes toiles ne se vendant pas mais son style évolua avec sa pensée et sa maîtrise du pinceau toute particulière donnait un style unique, portée sur la flexibilité de sa queue et des traits qu'elle pouvait ainsi produire de la sorte. Elle vivait bien, avait tout ce qu'elle voulait, mais elle voulait voir le monde... Elle décida de prendre la route à ses 30 ans, quittant sa famille qui l'aime tant, pour voler de ses propres ailes et voyager avec pour objectif de peindre les plus beaux paysage qu'elle puisse trouver et peut-être aussi espérer inverser sa malédiction, malgré le fait qu'elle soit en paix, intérieurement 

Afin de pouvoir voyager sans crainte de se retrouver livrée à elle-même, et aussi pour pouvoir faire des affaires et transporter son matériel plus facilement Berthe a utiliser l'argent qu'elle a gagné en vendant ses toiles pour acheter une caravane ainsi que des chevaux. Elle a également tout le matériel nécessaire à la peinture même si elle s'arrête souvent pour en racheter, ça et la nourriture. Elle a également engagé un artisan renommé pour lui confectionner des rênes spéciaux qu'elle peut manipuler avec le bout de sa queue, et elle a subit l'entrainement de palefrenier qui va avec pour s'occuper des animaux. Ainsi, elle parcourt le continent pour peindre des toiles, rencontrer des gens à émerveiller ou effrayer, faire des affaires, et sûrement bien plus... 

Physique et Caractère :

Physique (Facultatif) : Un physique plutôt surprenant pour quelqu'un rampant sur le sol, elle mesure 1m60 pour 80 kilos, c'est surtout son côté serpent qui pèse le plus lourd. Cependant ce corps lui confère une agilité remarquable et un instinct aiguisé. Le bout de sa queue est comme une main, pour elle, malgré le défaut de ne pas posséder de doigts. Elle a appris à se servir d'armes et de pinceau, surprenant plus d'un bandit ou curieux. Caractère (Un minimum de détails) : Berthe est une femme qui aime profiter de la vie, malgré sa condition. Elle passe beaucoup de temps à lézarder au soleil en peignant des paysages lors de ses arrêts dans la nature. Elle est franche et sait ce qu'elle veut, n'hésitant pas à le faire savoir. Sa condition de Huna et son handicap l'on beaucoup renforcée mentalement. Toujours dans la douceur concernant les gens qu'elle rencontre, elle ne se plaint pas de sa condition et sait cerner les autres. Il ne faut pas croire qu'elle est naïve car elle a plus d'un tour dans son sac et n'hésitera pas à manipuler les gens qui cherchent à l'embobiner, ou si cela lui est vraiment bénéfique. 

Informations suplémentaires: