Amalys Silas

Pouvoir et Armes

Amalys est une Ista. Ses pouvoirs ne sont pas innés, elle a tout appris seule ou accompagnée depuis son enfance.

Magie des Soins

La jeune furry utilise cette magie pour aider les gens dans le besoin. Elle est capable de guérir des plaies quelles qu'elles soient, même graves mais n'est pas encore capable de s'occuper de soigner une maladie même banale. La jeune fille s'est surtout exercée sur des cas de blessures ouvertes (ou non, comme les fractures). Elle la pratique tous les jours pour gagner sa vie, arpentant quelques champs de bataille ou écumant des hospices d'infortune montés pour gérer les blessés de conflits internes, en campagne.

Magie des Arcanes

Cette magie est extrêmement développée et important dans la vie de la jeune furry. En effet, sans elle, notre Prêtresse est tout bonnement IN-CA-PA-BLE de vivre, d'évoluer dans le monde qui l'entoure. Aveugle, elle se sert de ce pouvoir pour déceler chaque chose, chaque être autour d'elle. Elle l'a approfondi et travaillé au maximum afin d'en tirer tous les bénéfices possibles. Elle est capable de déceler la nature profonde de tout être et de ce fait, personne ne peut lui mentir sans qu'elle ne le sache. Lys décrypte le flux comme un livre ouvert qu'elle a étudié les yeux fermés. Elle ne s'en sert généralement que de manière passive et dans de cas très rares pour se défendre à l'aide de solides boucliers. Norke lui donne la force de manier le flux. Entre ses doigts cécitaires, le flux n'est qu'un doux fil qu'elle contrôle aisément. Un pouvoir aussi travaillé que le sien ne saurait être confié à n'importe qui au risque de graves conséquences... mais les Dieux lui ont offert leur confiance avec raison et la jeune fille ne se sert de cette magie que pour survivre, faire le bien et défendre.

Arme - Arc

Son arc est une arme de chasse avant tout. Il ne lui sert qu'à se nourrir.

Objet magique - Perle bleutée

Cette perle est accrochée tel un bijou à son oreille. Celui-ci lui permet de concentrer son flux pour mieux gérer les soins et autres magies de défense. Il l'aide également à détecter le flux tout autour d'elle, comme une sorte de radar à magie.

À noter qu'elle est également douée de la Vision d'Oracle, lui donnant la possibilité de plus ou moins communiquer avec Norke, le Dieu de la Mort, qu'elle considère comme un maître.

Biographie :

Naissance d'une Oracle

C'est lors d'une froide nuit de printemps que Amalys vit le jour. Ses yeux d'un bleu pur attendrirent les guérisseurs qui s'occupaient de l'accouchement de sa mère. Elle eut une enfance des plus agréables mais le sort avait voulu qu'elle naquisse dans un clan en constante rivalité avec un autre clan voisin. En effet, depuis des millénaires, des conflits internes que même le Grand Maître Furry ne parvenait à annihiler éclataient régulièrement. On avait beau proposer des compromis, les deux tribus s'affrontaient pour des motifs plus rocambolesques les uns que les autres.

Vers l'âge de quatre ans, Amalys se trouva souvent "visitée" par des rêves étranges concernant Norke, le Dieu de la Mort que tout son peuple vénérait. En effet, une vieille prophétie annonçait l'arrivée d'un enfant élu de ce Dieu pour mettre un terme à cette guerre interne bien trop vieille pour que l'on se souvienne des motifs. Un soir, lors d'un repas, une discussion animée entre les membres de la famille eut lieu et Amalys y mit un terme involontaire, avec toute l'innocence d'une enfant de quatre ans.

- C'est pas vrai, des fois la nuit, Norke il vient me dire que quand je serai grande, y'aura pu de guerre !

Tout le monde se tut et c'est ainsi que son père, chef du clan, compris que la prophétie concernait son unique fille. La fierté fut grande et il entreprit, dès la lune suivante, de la faire étudier avec le Grand Mage du clan. Celui-ci lui enseigna en premier lieu la Magie des Arcanes pour lui permettre de mieux gérer les flux autour d'elle. L'enfant s'avérait être une excellente apprentie.

Châtiment divin

Trois années plus tard, lors d'un énième conflit ingérable, le chef du clan fut assassiné. Le père de Amalys mourut dans de bien atroces souffrances, tué par l'un des leurs qui les avait trahis par amour pour l'une des filles du chef adverse. Malheureusement, cela se déroula sous les yeux de la pauvre enfant alors tout juste âgée de sept ans. Sa mère, atterrée de chagrin, ne fut plus jamais la même. Sa famille se brisa, ses espoirs partirent en fumée. D'abord rongée de douleur, la petite fille arrête complètement son apprentissage, préférant s'occuper de sa mère qui se laissait aller. Tout ce temps, Norke resta silencieux et ne répondit à aucune supplication de la fillette et cette dernière entra dans la petite milice armée de son clan, pour rendre honneur à son géniteur.

Après trois années à manier les armes, elle effectua sa première mission en camp adverse : tuer l'unique fils du chef afin qu'il ne puisse assurer la relève de son camp. On plaçait de grands espoirs en la fillette car âgée de dix ans, elle passait inaperçue et ronger de haine et de colère, la mort lui serait facile à infliger, par pure envie vengeresse. Malgré cela, une fois devant le jeune homme, tout juste plus vieux qu'elle, la chose ne fut point si aisée. Amalys n'avait pas le coeur suffisamment sombre pour tuer de sang froid mais elle le fit... Quand elle revint au clan, elle comprit immédiatement que son geste n'avait assouvi aucune soif de vengeance mais plutôt creuser un trou profond dans son coeur trop pur.

Cette nuit-là, la jolie féline ailée passa une bien terrible nuit. Elle pleurait de culpabilité et s'endormit, ainsi épuisée du fardeau qu'elle devrait désormais porter à tout jamais. C'est comme cela que Norke revint à elle pour lui parler.

- Bonsoir Amalys, murmura-t-il de son perchoir rocheux.

Elle se trouvait au milieu d'une vaste clairière, le ciel était d'un noir menaçant, comme si l'orage allait s'abattre sur elle. Le Dieu était debout sur un pic rocheux au milieu de la plaine et l'horizon ne semblait avoir aucune fin.

- M... Maître ! J'ai cru que vous m'aviez abandonnée !
- Non, je m'étais fourvoyé, tu étais trop jeune. Tu n'étais pas prête à assumer le rôle qui t'incombait.
- Je suis heureuse de vous revoir, Maître ! J'ai besoin de vous... Mon père...
- Ton père est parti et c'est pour toujours, Amalys. Il ne reviendra jamais. Alliarus et Druela ont jugé de son sort désormais. Mais parlons plutôt de tes actes de ce soir, lâcha-t-il sur un ton beaucoup plus tranchant. Tu as tué un homme. Un innocent. Un pauvre enfant comme toi. Te sens-tu mieux ? Vengée ?
- Je... euh... non... absolument pas... mais je n'avais pas le choix... c'était ma... ma mission...

Plus les mots sortaient et plus elle se rendait compte de l'absurdité de ses motivations.

- As-tu aimé ?
- Non... Bien sûr que non... mais je n'avais pas le choix...
- On a toujours le choix. Te souviens-tu de la raison pour laquelle tu es l'Unique à pouvoir me parler ?
- Père disait que j'étais votre Élue, Maître.
- Et te sens-tu digne de ton rang, de moi, de toi... avec tes actes de ce soir ?

L'enfant resta silencieuse. Le tonnerre grondait, la pluie commençait à s'écraser sur le visage de la petite féline, collant sa fourrure en paquets miteux. Étrangement, Amalys se souvient que l'eau ne semblait atteindre Norke, comme s'il était au dessus de tout, même de la pluie.

- C'est bien ce que je pensais, cingla-t-il en la toisant du regard.
- Mais ce ne sont que des monstres, s'écria-t-elle. Ils ont tué mon père ainsi que bien d'autres des nôtres ! Ils ne méritent que de souffrir comme ma mère souffre ch...
- SILENCE. Tout ceci n'est que prétexte entre vos clans, vous avez tué autant des leurs qu'ils ont tué des vôtres. Et vos conflits ne m'intéressent guère.

Amalys baissa le menton, penaude et peu fière.

- Cependant, j'ai foi en ton coeur, il est encore pur et tu peux encore réaliser la prophétie ainsi que les autres projets que Notre Mère te réserve. Il est temps pour toi de reprendre tes leçons. Si tu désires t'en montrer digne, je te guiderai dans ton apprentissage.
- Que dois-je faire, Maître ? Dit-elle fermement en posant genou à terre.
- Il va falloir que tu payes le prix de tes actes, en premier lieu. Demain, dès ton réveil, tu te crèveras les deux yeux. Amalys, Prêtresse de Norke, il est temps pour toi de regarder au delà de ce que tu vois.

L'enfant n'eut pas le temps de rétorquer qu'un trou béant s'ouvrit sous ses pieds et qu'elle s'éveilla en sursaut. Une dague à la très fine lame, sertie d'or et de diamants était posée à côté de sa couchette. Elle regarda tout autour d'elle pour en trouver le propriétaire mais la pièce était vide. Elle la prit entre ses doigts et trembla. Elle en ressentait toute la magie divine et comprit ce à quoi il était destiné. Ses yeux s'emplirent de larmes mais elle savait qu'il fallait le faire pour montrer à son Maître qu'elle était digne de sa confiance. Après tout, il avait promis qu'il la guiderait... elle se devait d'avoir foi en lui. En larmes, elle leva la petite lame et l'abattit une première fois, hurlant de douleur. Haletante, les mains en sang, elle l'abaissa une seconde et dernière fois avant de s'écrouler sous la souffrance.

Lorsqu'elle s'éveilla, son coeur manqua un battement, elle entendait chaque son, chaque sanglot, chaque cri. Reconnaissant sa mère, elle s'agita doucement, affaiblie.

- Amalys, mon enfant ! Qui t'a fait cela ? Tu m'entends ?
- Oui, Mère.

Elle tâtonna pour trouver sa main et se redressa pour la sentir près d'elle, terrorisée dans cette oppressante obscurité qui serait désormais sa seule compagne. Elle tremblait inconsciemment et son coeur battait la chamade.

- Ce sont eux, n'est-ce pas ? Ton père et ton frère ne leur ont pas suffi... Elias, ordonne une ripo...
- Non, Mère ! Ne faîtes pas cela ! C'est moi qui ai agi seule.
- Que dis-tu ? Tu es brûlante, tu délires. Syllia, occupez-v...
- Mère, écoutez-moi, je vous en prie ! C'est un ordre de mon Maître. C'est notre Dieu qui m'a ainsi punie de mon crime. Il veut que je sois digne de lui et désormais, je le serai. Je dois regarder au delà de ce que je vois.

La Vie sans la vue

Amalys se remit à l'apprentissage de la Magie des Arcanes et ce, dès son rétablissement. Ce ne fut point chose aisée avec son handicap mais régulièrement, Norke venait lui rendre visite la nuit pour l'aider à affronter cette nouvelle façon de voir. En rêve, sa vision était normale, ainsi il pouvait la guider, comme il le lui avait promis. Si elle avait appris quelque chose à propos de son Maître, c'est qu'il n'était point un tendre mais qu'il tenait ses paroles. Petit à petit, ses autres sens s'affutaient naturellement comme une auto-défense pour pallier à la cécité qui l'accablait. Elle entendait de mieux en mieux les sons du silence et reconnaissait les odeurs quotidiennes quasiment sans se tromper. Cependant, les conflits réguliers eurent raison des quelques Mages restants du clan. La future prêtresse avait appris à ne plus pleurer leur Mort mais pratiquait un rituel en leur faveur (ou défaveur!) comme le lui avait enseigné Norke lui-même pour la Déchéance et la Rédemption.

Après trois ans d'enseignement, le dernier Mage pratiquant la Magie des Arcanes mourut de vieillesse et Amalys se retrouva dépourvue d'enseignant. La nuit, heureusement, Norke lui apprenait à se servir de ce qu'elle savait de la Magie des Arcanes pour voir en dépit de son handicap. En effet, elle percevait mieux que quiconque les flux parcourant chaque chose et chaque être de cette planète, lui permettant d'évoluer sans se cogner au moindre mur. Bien évidemment, rien ne dit que sous un état de faiblesse, elle n'ait pas besoin de l'aide d'un tier mais le Dieu lui avait justement appris à se débrouiller seule car, selon lui, les Oracles étaient des êtres très solitaires car trop impressionnants pour suciter la moindre affection chez quiconque. Pour cela également qu'il lui apprenait à ne plus aimer, à faire abstraction de ses sentiments, à n'être qu'éponge de la détresse du quotidien.

Étrangement, la semaine qui suivit, un étranger arriva au camp pour demander l'asile. On le traîna devant la Prophétesse qui parvenait tout juste encore à distinguer les auras, leurs formes et couleurs différentes sans pour autant les reconnaître. Elle n'en était pas encore capable. Dès que le grincement de la porte de son temple retentit, Amalys ressentit la... "divinité" de son aura. Un Dieu ? Ici ? Sous une apparence humaine ? Elle avait grand mal à y croire. On le lui présenta et l'adolescente descendit de son siège pour venir vers l'inconnu et lui toucher le visage doucement.

- Qui êtes-vous ? Demanda-t-elle doucement, son instinct lui soufflant de ne pas le craindre, comme si son coeur le reconnaissait.
- Adamar, jeune prêtresse de Norke. Mes hommages, mademoiselle.

Elle se crispa, recula d'un pas et se demanda ce qu'il pouvait savoir d'autre à son égard. La voix de l'homme était éraillée par l'âge et sous ses doigts, elle avait pu sentir les sentiers d'une vie déjà bien remplie.

- Adamar, répéta-t-il, fils de Grudar, Grand Oracle de Norke, votre prédécesseur. Je savais que ce jour arriverait. Mon père l'avait vu. Je suis ravi que le moment soit enfin venu de vous aider.
- Laissez-nous, ordonna la jeune fille à sa garde personnelle. Asseyez-vous, je vous écoute, Messire.

L'homme s'assit et commença à conter que son père avait le pouvoir de voir dans le futur et que, comme elle, Norke avait exigé de lui qu'il sacrifiasse ses yeux. Il avait alors appris à manier le flux aisément pour ne voir que la réelle réalité et ne plus laisser ses jugements altérer ses pensées. Il avait alors constaté que celle qui deviendrait l'Élue de l'intransigeant Norke aurait besoin d'un guide et que ce serait Adamar qui serait chargé de cette tâche par les Dieux eux-mêmes. Par conséquent, il avait appris et était passé maître dans l'Art des Arcanes pour transmettre son savoir-faire à Amalys quand le moment serait venu.

- Et bien... C'est donc mon Maître qui vous a conduit jusqu'à moi...
- Oui, il y a deux lunes, Norke est venu me voir en rêve pour m'annoncer que l'heure de mon départ était proche. J'ai donc préparé mes affaires, quitté ma famille qui avait toujours su que ce jour arriverait et j'ai parcouru Aëndryl pour vous trouver, Prêtresse. Il semble qu'une grande destinée vous incombe que Norke souhaite que vous y soyez vraiment préparée.

Ce fut ainsi que le jour-même, la jeune Oracle reprit son enseignement avec cet homme déjà, certes, âgé mais ô combien robuste, sage et puissant. Il était très sévère mais Amalys adorait travailler avec lui.

Cela dura jusque ses vingt-deux ans où la Prêtresse, devenue une femme sage et belle, digne de son rang, dut faire face à la mort de Adamar, son maître et son seul ami. En effet, le vieil homme avait atteint les limites de son corps et quitta ce monde dans une mort naturelle. Sur son lit de mort, il avait alors annoncé fièrement à la jeune femme qu'il avait réussi sa mission. Il fut enterré avec les honneurs dignes de ce qu'il avait fait et donné au village.

Le Départ

À peine quelques mois après le décès de son instructeur, un vaste assaut fut lancé sur son clan. Excédée, elle déploya un puissant bouclier de flux autour de chaque membre de sa tribu et sorti de son petit temple. Sa robe d'adoratrice volait sous la puissance de la magie qu'elle exaltait. Elle se dirigea sur l'armée adverse, les protégeant à leur tour pour éviter que les siens ne profitent de l'effet de surprise. Ainsi tous englobés dans une bulle de flux magique, elle se fit insultée de traîtresse par un des membres de son clan jusqu'à ce qu'elle le fixe froidement pour le faire taire. Elle était jeune mais son charisme et sa parole étaient presque aussi respectés que Norke lui-même. Elle vint face à son frère aîné, devenu chef, et le dirigeant du clan rival.

- À quoi bon continuer cette guerre ? Elle est si ancienne que nous en avons oublié les raisons. Ne devrions-nous pas nous entraider afin de mieux vivre en ces temps obscurs ? Vous fâchez les Dieux mais également vos ancêtres qui furent frères en des temps anciens. Frères au sein d'un seul et même clan ! Se battre ne fera jamais revenir père, ajouta-t-elle en tournant son regard vide vers son frère, ni même votre fils, lâcha-t-elle au clan adverse. Il faut s'unir contre une guerre plus profonde et néfaste qui se prépare. Les Dieux sont inquiets. Unissons nos forces.

Le silence suivit cette tirade qu'elle avait énoncée posément mais fermement et sa notoriété de prêtresse permettait une certaine crédibilité non-négligeable.

- Ce n'est point si simple, ma soeur. - Nous y travaillerons tous ensemble. Suffisamment de sang a coulé pour la vengeance. Et la vengeance engendre la vengeance alors que du pardon nait l'altruisme et la compassion.

Elle les libéra tous, prête à réagir en cas de problème mais aucun ne broncha. Elle les sentait perplexes, jaugeait leur flux dont les couleurs s'étaient adoucies. Un espoir revint en son coeur. Peut-être mènerait-elle à bien sa mission finalement. Étonnamment, après ce jour, les deux clans travaillèrent ensemble à la reconstruction. Les premiers mois furent difficiles pour l'entente entre les membres et ponctués de divers incidents sans réelle gravité mais plus aucune guerre n'eut jamais lieu entre eux. Mieux ! L'une des filles du clan adverse se maria d'amour pour le frère d'Amalys. D'eux naquit un petit garçon. La paix était revenue, l'union était conclue.

Nouvelle vie

Aux alentours de ses vingt-cinq ans, Amalys partit -enfin- pour son pèlerinage sur la Montagne Divine, passage obligatoire pour valider son rang d'Oracle et de Prêtresse. Comme le voulait le rite, elle y resta une semaine, silencieuse, sans manger et ne buvant qu'une gourde d'eau par jour. Elle ressentait chaque effluve de magie divine dans l'air et capta plusieurs fois l'aura de Notre Mère. C'était un flux doux et réconfortant... apaisant comme une pluie chaude d'été... Elle ne rentra jamais chez elle après ce périple. Sa mère était décédée l'année précédente, sa famille subsistait, son clan prospérait, sa mission était accomplie. Plus rien ne la rattachait à chez elle.

Elle se mit donc à voyager, vécut un an avec un vieil ermite elfe qui lui enseigna les bases de la Magie des Soins. Elle apprit à ne faire qu'un avec la Nature pour décupler les possibilités de son pouvoir des Arcanes, se rendant maîtresse dans son maniement. Néanmoins, elle était certaine qu'il lui restait encore des tas de choses à apprendre et continuait de s'entraîner régulièrement, seule dans la forêt.

Aujourd'hui, la Prêtresse recherche son destin si "grand" comme le disait Adamar et sa route la mène un peu partout dans le monde, aidant parfois dans les rituels funéraires lorsque la famille désire qu'elle plaise pour la réincarnation de leur défunt, arpentant les hôpitaux pour apporter son aide.

Elle attend que les Dieux lui révèlent le chemin. Qui sait le destin qui lui est réservé ?

Physique et Caractère :

A réécrire

Informations suplémentaires: